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Bénédicte voguant sur l'océan indien

Bénédicte - 1 an campagne sur BCR Marne

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Dimanche (06/08/06)

Remerciements

Je tiens à citer l'encyclopédie Encarta 2006, ainsi que les divers guides touristiques tels que les Guides du routard (presque tous les pays visités), Petit futé (Australie), Guid Nelles (Malaisie), Cap sur les pays du Golfe, mais aussi les notices du voyageur fournis par le biais de la Marine Nationale et bien sûr divers sites Internet, dans lesquels j'ai pu trouver toutes mes informations avant escale pour préparer mes excursions mais aussi pour rédiger mon joueb. J'ai essayé, autant que faire se peut, de retranscrire les données avec mes mots et éviter les "copier collés". J'ai pris du plaisir mais aussi du temps à retranscrire mon périple et ai beaucoup appris.
Je remercie toutes les personnes qui ont été consulter mon blog, ainsi que celles qui m'ont soutenue lors de cette campagne, qui, malgré toutes ces merveilleuses escales, n'est pas forcément dépourvue de coup de blues ou moments de doutes !

Bénédicte

Ecrit par Behess, à 15:37 dans la rubrique "Actualités".

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DJIBOUTI – RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI

du 25 juillet au 06 août 2006

Ça y est, me voilà arrivée au terme de mon année de campagne ! C’est donc à Djibouti, avec ses airs familiers et ses touches françaises que je débarquerai…

Cette année, le BCR Marne qui navigue depuis plus de trois ans en océan indien est relevé par le BCR Var durant cette escale. L’un remontera vers Toulon et l’autre ira alors voguer sur l’océan indien, emmenant avec lui des Marins qui continuent le périple et d’autres dont la campagne commence… Pour ma part, cette superbe aventure se termine le 6 août.

 

Beaucoup d’entre nous prenant l’avion dans les prochains jours, une soirée des débarquants est organisée au New Delhi, un bar de la ville.
Puis, profitant de mes derniers jours, je suis retournée à l’étoile de Kokeb, mais pour manger la fameuse fondue de zébu cette fois. La viande était vraiment bonne et tendre.

Le spectacle de danses éthiopiennes étant toujours d’actualité et le nombre de clients peu élevé, je n’ai pas réussi à échapper à l’invitation de la dernière danse. Me voici donc tentant celle « du mouvement des épaules » au rythme des chansons Ambaras des hauts plateaux éthiopiens…


Je suis aussi allée chez Youssouf où j’aurais voulu manger de la langouste comme en décembre, mais la mer étant mauvaise ces derniers temps, il n’est pas possible de la pêcher. Nous nous sommes alors rabattues sur un crabe farci, puis des gambas…

Je n’ai bien sûr, pas manqué de me rendre aux caisses « pour le plaisir des yeux » ou marchander contrefaçons et autres objets en bois…


Enfin, souhaitant déguster un Wat avant mon départ, je suis à nouveau allée manger éthiopien.


Quelques photos en vrac :





Ecrit par Behess, à 15:36 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Jeudi (27/07/06)

Aden – République du Yemen

du 22 au 24 juillet 2006

Le Yémen est situé dans cette partie de la péninsule Arabique que les Romains nommaient « Arabie Heureuse » grâce à ses terres cultivables et de la prospérité dont elle jouissait avec ses exportations de myrrhe et d’encens. Vers 1000 avant JC, Balkis, la reine de Saba y régna, et le Livre des Rois de l’Ancien Testament décrit la richesse des présents qu’elle apporta à Salomon.
Le pays fut très longtemps un mélange de royaumes et sultanats, parfois ennemis. Finalement, il fut conquis par les Turcs et les Anglais. Et en 1960, deux États modernes apparurent : l’ancienne République Arabe du Yémen (ou Yémen du Nord) et l’ex-République démocratique populaire (ou Yémen du Sud). En 1990, ils se sont unis sous le nom de République du Yémen. Sanaa en est la capitale.
Le Yémen offre à la fois des villages de pêcheurs au climat tropical et de hauts plateaux tempérés riches en céréales et fruits. C’est à Aden, ville située au Sud-Ouest du pays faisant face au Golfe d’Aden, que nous avons accosté. La ville s’enroule au pied d’une impressionnante chaîne de montagnes de sombres roches volcaniques. Elle bénéficie d’une situation stratégique, à l'entrée de la mer Rouge, qui lui vaut une longue tradition de port d’escale. C’est une base de ravitaillement pour la majorité des pétroliers transitant par le canal de Suez ainsi qu’un important centre industriel (raffineries de pétrole).

En 1513, la ville est prise par les Portugais, vue sa position sur la route des épices. Mais les Ottomans chassent bientôt ces derniers et investissent l'arrière-pays ! Les Britanniques s’emparent de la ville en 1839, la transformant en port franc rattaché administrativement à l’Inde. En 1937, elle devient une colonie de la Couronne, avec l’arrière-pays et les îles Kuria, Muria et Périm. Elle servira de base aéronavale alliée lors de la seconde guerre mondiale.

Intégrée à la Fédération de l’Arabie du Sud (1959-1963), Aden devient la capitale du Yémen du Sud (1968-1990). Elle a depuis perdu de son importance au profit de Sanaa.

 

L’escale est un peu plus surveillée que les précédentes mais nous avons tout de même l’autorisation de sortir avec une dernière rentrée des permissionnaires fixée à minuit et quelques consignes de sensibilisation supplémentaires. Une navette nous emmène du bord vers l’hôtel Sheraton qui se trouve un peu à l’écart de la ville sur la plage de Gold Mohur.
Mais le premier soir, après avoir échangé nos devises (délivrées en dollars) en monnaie locale (Rials), puis nous sommes partis vers Crater pour nous immerger dans des ruelles et le « marché ».
Voici quelques photos prises à la sauvette lors de mes deux ballades dans la vieille ville, pour se rendre un peu compte de l’ambiance !


















Jeux de billard et Baby-foot en pleine rue!!


Et pour finir, un dîner fait de galette et d'omelette aux fines herbes...

Ecrit par Behess, à 08:43 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Vendredi (21/07/06)

Dubaï – Émirats Arabes Unis

du 26 juin au 15 juillet 2006

Nous voilà à nouveau à Dubaï pour une longue période. En effet, nous y restons trois semaines car des travaux d’entretien importants sont prévus. Cela permet aussi à ceux qui sont arrivés à mi-parcours et d’autres, de poser des permissions soit en métropole, soit sur le territoire.

La chaleur est toujours aussi pesante et les horaires adoptés sont ceux dits « tropicaux ». Nous nous levons à 6h du matin pour commencer juste avant 7h et finir à midi trente avec une petite pause « casse-croûte » vers 9h15. Cela permet de travailler, notamment sur les extérieurs, à des températures correctes !

Une première vague de débarquants de l’été s’annonce, laissant place à de nouvelles têtes. Et oui, certains sont déjà à bord depuis un an maintenant ! Un repas pour le carré oms est donc organisé dès les premiers jours pour un « au revoir » à ceux qui vont décoller de Dubaï. Le dîner se passe à La Renaissance, un hôtel dont l’un des restaurants propose un buffet international à volonté ! On s’y régale de langoustes et cigales de mer notamment…


J’ai eu l’occasion de poser des permissions pour une dizaine de jours et Steven est venu me rejoindre. Nous avions loué une chambre/studio bien sympathique et surtout climatisée, vu les chaleurs extérieures…

Nous nous sommes rendus au Mall of Emirates, qui est le dernier et le plus grand centre commercial de Dubaï. Il est sur deux étages

peut accueillir des manifestations diverses (le premier jour, il y avait une patinoire…)

et, en plus de comprendre des salles de cinémas et autres aires de manèges et attractions comme les autres malls, il propose une piste de ski. Sa mini station est sponsorisée par l’École de Ski Français et une grande station de nos Alpes (dont je ne me rappelle plus le nom). En effet, il est possible de louer du matériel de ski alpin ou même de surf et de prendre le télésiège pour deux heures ou plus de glisse…

On y trouve aussi combinaisons, gants et bonnets car la transition dehors/dedans est difficile… Les locaux revêtent même la grosse doudoune par-dessus leur costume traditionnel lorsqu’il s’agit de surveiller les enfants qui font de la luge !


Nous avons profité du musée ainsi que de la maison du Sheikh Saeed Al Maktoum pour nous mettre au frais et découvrir la culture et surtout l’histoire rapide du pays. Ces bâtiments font partie des plus anciens et se situent dans le quartier de Bastakiya. Ils ont été rénovés voilà une vingtaine d’années.

On y découvre de nombreuses tours à vent et autres bâtisses de construction traditionnelle.

J’y étais déjà allée lors de mon passage en décembre, mais découvrir à deux était encore plus sympa.

Nous sommes aussi partis pour faire une ballade en 4x4 dans le désert. Nous avons donc été secoués aux rythmes des dunes, des glissades et autres dérapages.

Après cette promenade super sympa, nous sommes arrivés dans un campement où nous attendaient diverses activités telles que le tour à dos de chameau, (dromadaire pour les puristes, puisque une seule bosse)

auquel j’ai préféré l’engin mécanique appelé quad :

Divers stands d’arts locaux dont le tatouage au henné étaient installés au cœur du camp. Nous sommes alors assis sur des tapis afin de découvrir un spectacle de danses traditionnelles auxquelles nous avons même participé :

tout en dégustant hummus (purée de pois chiche et graines de sésame), moutabel (caviar d’aubergines), tabbouleh (beaucoup de menthe et persil, quelques grains de blé concassé et cubes de tomates) et grillades.


Une autre fois, nous nous sommes rendus au Burj El Arab, un hôtel de luxe qui est le plus haut du monde.

Nous y avons pris un petit-déjeuner très copieux, composé de fruits frais, diverses petites viennoiseries, de mini-sandwiches salés, de fromage blanc au musli ou au coulis de fruits rouges et d’œufs cocottes à la langouste bolognaise.

Personnellement, je l’ai préféré de l’extérieur car l’intérieur est assez moderne. Son hall est plutôt coloré. A l’entrée, on est accueilli par des fontaines musicales :

Puis, après une ascension en tapis escalator, on arrive à l’étage des boutiques de luxe et à quelques salons.

Les chambres, qui n’étaient pas prévues dans la visite post petit-dej’, se situent à l’étage et voici que l’on peut voir depuis le hall :

Nous avons ensuite emprunté un premier ascenseur, dont la vitesse était de 7m par seconde (drôle d’impression dans l’estomac juste après avoir mangé !) et qui était tout en verre face à la mer :

Nous avons rejoint le restaurant panoramique, lui aussi est assez coloré, je vous laisse juger :
.
En revanche, la vue y est superbe, malgré la brume de chaleur :
 


(deux autres complexes hôteliers)
et la cave aussi :

Le deuxième restaurant, quant à lui, se trouve à l’opposé, c'est-à-dire ; sous l’eau…
De forme circulaire, un aquarium trône à son centre.

Et, parallèlement au premier restaurant, dans lequel on pouvait se rendre en hélicoptère. Un sas est prévu afin d’accueillir un petit sous-marin pour l’arrivée des hôtes…

Profitant de la proximité des lieux, nous avons passés le reste de la journée au parc aquatique de Wild Wady. C’est vraiment surprenant de voir ces toboggans avec des bouées propulsées par des jets d’eau quasiment au milieu du désert !

Nous sommes aussi allés faire un tour dans les souks,

qui sont bien animés à partir de la nuit tombée, traversant la Creek, le fameux bras de mer séparant Deira de Bur Dubai sur les dhows.

Rivière sur laquelle, nous avons même fait un dîner croisière !

Concernant, les dîners, nous sommes aussi allés manger libanais car nous avions découvert et adoré cette cuisine à Beyrouth, il y a maintenant presque trois ans. Nous sommes aussi allés à l’Hyatt, dont le restaurant, circulaire, tourne sur lui-même offrant une vue panoramique de Dubaï éclairé, tout au long du dîner ! C’est à nouveau sur les langoustes mais aussi les huîtres que notre choix s’est tourné…


Durant cette escale, au niveau du BCR Marne, nous avons changé de commandant. En effet, comme en août dernier, il y eut une cérémonie pour la prise de commandement. Je n’y ai pas assisté puisque j’étais en permissions et n’ai donc pas de photos rigolotes à vous montrer. Tout le monde sur les rangs était en grand blanc, avec le sabre cette fois. J’y aurais eu le droit aussi puisque mon grade fait que j’en possède un (inauguré à Noël pour sabrer le champagne à bord…). Le nouveau commandant s’appelle le Capitaine de Frégate Fréderic Sanoner. Mais je ne devrais servir sous ses ordres qu’une vingtaine de jours, arrivant bientôt à la fin de cette campagne ! En tous cas, comme beaucoup, j’étais présente pour le départ du Capitaine de Frégate Patrick Augier. Une soirée bien agréable fut organisée au Seamen’s center. L’ambiance était vraiment excellente et tout le monde a terminé dans la piscine !


Et pour finir, les résulats pour mon cours sont tombés: je rejoindrai donc le CIN St Mandrier pour faire ma rentrée des classes le 6 Septembre.

Ecrit par Behess, à 10:23 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Mardi (18/07/06)

Manama – BAHREIN

du 18 au 24 juin 2006

La chaleur est encore plus insupportable que lors de notre premier passage début novembre dernier ! Même la nuit, alors que l’on pense trouver un peu de fraîcheur, les températures stagnent à 35°C… S’en est fatiguant et aussi « risqué » car les lieux publics clos sont, eux, hyper-climatisés ! Idéal pour attraper un coup de froid... Résultat, je suis peu sortie lors de cette escale, d’autant que je connais déjà la ville et que mes révisions m’attendent !

 

Une soirée « carré oms » fut organisée dans un restaurant médiéval nommé Kamelot. Nous y avons bien mangé et l’ambiance était vraiment très sympa.



 

Je me suis aussi rendue dans la base américaine, qui propose diverses prestations telles que des installations sportives ou un accès Internet ou encore un petit supermarché. Je ne m’y étais jamais rendue lors de mes deux précédentes escales ! C’est plutôt sympa et pratique, les fast-food foisonnent !

Ecrit par Behess, à 18:07 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Mercredi (21/06/06)

Karachi – PAKISTAN

du 12 au 15 juin 2006

Ça y est, nous quittons les eaux asiatiques et passons à nouveau la pointe de l’Inde en direction de l’Ouest pour revenir vers les mers d’Arabie et d’Oman. Nous accostons à Karachi, ville du sud du Pakistan. Il s’agit de la plus grande ville du pays et constitue son premier centre industriel, commercial et financier. Petit centre de commerce et de pêche, les Britanniques le transformèrent en débouché pour les céréales et le coton de la vallée de l'Indus à compter de 1838. A l’indépendance du pays, en 1947, Karachi en fut la capitale, cédant sa place à Rawalpindi en 1959 et enfin à Islamabad en 1967.
(vue depuis le passe tribord)

Pour des raisons sécuritaires, les permissionnaires étaient très limités et extrêmement encadrés (escortes armées). En effet, les permissionnaires libres n’étaient pas autorisés, seules des sorties de quelques heures pendant la journée en bus avec zone obligatoire à respecter étaient possibles. Par ailleurs, une excursion pour une dizaine de personnes était proposée pour se rendre sur le site de Lahore au Nord-Est du pays, mais je ne m’y suis malheureusement pas rendue pour cause de révisions. J’ai regardé les photos de ceux qui y avaient participé et me suis cantonnée à la « visite de la ville en bus » offerte. Cette sortie au titre aguicheur était en fait une virée vers un centre commercial à l’intérêt touristiquement moindre… J’ai tout de même pu apprécier quelques scènes locales sur le parcours, prenant ici et là, quelques photos à travers les vitres du car. Celles-ci sont parfois floues du fait de la vitesse du véhicule ou encore de l’état de propreté des vitres….
Ce qui marque le plus dans cette ville, selon moi, est l’originalité de leurs camions et bus. En effet, rappelant un peu ceux rencontrés en Inde, ils sont très chargés en matière de décoration et sont plutôt kitsch. Ce qui fait là tout là leur charme, bien évidemment !
Voici quelques photos prises à la sauvette pour se rendre un peu compte :












Cette escale était aussi pour beaucoup l’occasion d’admirer et d’acheter de magnifiques meubles en bois de rose. Des vendeurs agréés proposaient directement leurs produits sur le quai !



Ecrit par Behess, à 12:16 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Mardi (13/06/06)

Phuket – THAÏLANDE

du 31 mai au 04 juin 2006

Étant présélectionnée pour un cours supérieur dès le mois de septembre et ayant une autoformation suivie de devoirs surveillés pour finaliser la sélection, mes prochaines escales ainsi que mon temps libre vont principalement être dédiés aux révisions. Je décide malgré tout, pour cette dernière escale asiatique, d’en profiter un peu !



Remontant vers le Nord, après une petite halte en face de l’île de Pangkor, nous arrivons à Phuket où nous restons au mouillage. Contrairement à Sattahip, situé dans le Golfe de Thaïlande, nous sommes cette fois de l’autre côté, en mer des Andaman, sur une île au Sud Ouest du pays.
C'est dans les Annales de Malaisie datant du 12ème siècle (Kedah Annals of Malaysia) que l’une des première référence à Phuket apparaît, sous le nom de ‘Ujang Salang’, expression malaise signifiant « péninsule ». Sur les premières cartes européennes, Phuket était connue en tant que « Junk Ceylon » ou « Jonkcelaon », probablement une altération de la langue Malaise. D'autres vieux récits parlent d'une île nommée « bukit », signifiant « montagne » en malais. Pendant toute la durée du règne de Rama V (1868-1910), l'île portait officiellement le nom de Bhuket, qui lui est resté jusqu'en 1967 lorsque son orthographe passa à Phuket, son nom actuel.

Comme nous devons appareiller le 04 juin en début d’après-midi, nous bénéficions d’une journée du samedi dès le premier jour. Nous avons donc la possibilité, pour ceux qui ne sont pas de service, de quitter le bord dès midi. L’endroit le plus animé de l’île de Phuket étant la plage de Patong,

(Cette photo a été prise depuis l’hélicoptère du bord lors d’un vol de reconnaissance)
je décide de prendre une chambre à l’hôtel pour les 3 nuits qui vont suivre. En effet, il faut presque ¾h de taxi après les 10 minutes d’embarcation pour s’y rendre… Je rejoins donc l’hôtel que j’avais réservé depuis le bord (des représentant(e)s de plusieurs hôtels et autres organismes étaient à bord pour nous proposer leurs services). Je profite ensuite de la piscine pour faire un peu de sport et me détendre.

Je monte ensuite au frais (vive l’air climatisé) pour travailler mes cours et faire quelques exercices d’entraînement sur la téléinformatique…
Pour la soirée, je suis invitée à l’anniversaire de deux filles. Nous nous retrouvons sur la plage pour un dîner bien sympa. Je commande des crevettes aux concombres cuisinées à la mode traditionnelle Sud Thaïlandais. Bien qu’un peu épicé, c’était délicieux !

Nous passons devant la rue animée avec ses bars et autres discothèques puis terminons la soirée à danser.


Après un petit déjeuner majestueux à l’hôtel (buffet sucré-salé bien garni, mais je n’ai pas fait de photos), je me pose avec mes cours au bord de la piscine, alternant ainsi baignades et révisions ! Je reste environ trois heures jusqu’à ce que le visage commence à me chauffer. C’est sous la douche que je m’aperçois que j’ai pris de beaux coups de soleil…J’attends alors la fin d’après-midi pour sortir et visiter un peu la ville.
Je fais d’abord un tour sur la plage où de nombreuses activités telles que le jet ski, le parachute ascensionnel, ou encore la « banane gonflable tractée » sont proposées à des prix vraiment très abordables.

Non loin, on trouve pas mal de boutiques de souvenirs et de contrefaçons, ainsi que des salons de massages (réflexologie, massages aux huiles, massages thaï…), sur les deux routes parallèles à la mer ainsi que sur celles qui sont tranversales.

Le tsunami avait bien touché cette partie de la Thaïlande mais les traces ne sont quasiment plus visibles. La plupart des hôtels et autres échoppes sont reconstruits. On trouve ici et là des DVD retraçant les images ou encore des pancartes de ce type :

Pour le dîner, je me régale de nems puis de clams au citron et à l’ail. Mon voisin de table, lui, avait du calamar grillé dont j’ai goûté quelques morceaux !


Pour la deuxième journée du dimanche, je me suis inscrite à une excursion en canoë dans la baie de Phang Nga. Nous partons vers 8h pour rejoindre un embarcadère un peu plus au nord où un bateau nous attend. Les paysages traversés sont à nouveau superbes et toujours aussi riches et verdoyants.

Cette baie est en fait un parc national parsemée de nombreuses petites îles

dont notamment la fameuse James Bond Island qui a été révélée dans « l’Homme au pistolet d’or » (1974) ou encore celle qui à servi de décor pour le tournage de « La Plage » avec Leonardo Di Caprio…Ces petites îles, riches en végétation, renferment de nombreuses grottes calcaires avec des entrées parfois bien cachées.

C’est pour se faufiler dans ces cavités et découvrir des bassins intérieurs renfermant à la fois flore et faune surprenantes

que nous montons par binôme à bord de canoës gonflables, promenés par un pagayeur local !

Je partage donc la ballade avec Pascal, mon adjoint.

Le grand air nous mettant en appétit, un buffet local nous attendait à bord du bateau :

Puis l’après-midi, on nous a déposé sur l’une des îles afin de nous baigner à la plage ou encore observer les guides jouer à la pétanque…


Le lendemain, c’était une grande journée pour moi. En effet, mon baptême de plongée était programmé ! Moi qui ai peur des poissons et de ce qui peut se passer dans l’eau, je ne suis guère rassurée et j’avoue que j’étais un peu anxieuse la nuit précédente. Je rejoins donc une partie des aéros du bord pour faire cette fameuse plongée. En effet, c’est Régis, le plongeur hélico de la Marne qui m’a convaincue de faire cette expérience et qui m’a proposé de s’occuper personnellement de mon cas !
Nous avons rejoint un bateau à Chalong un peu plus au sud de Phuket. Après environ 1 heure de trajet (25 km) durant lequel une première approche de l’équipement nous a été présentée, nous sommes arrivés à Shark Point (Hin Musang en Thaï).

C’est un sanctuaire marin qui doit son nom aux requins léopards qui sont souvent rencontrés reposant sur les fonds sableux ! Le relief comprend trois pinacles dont la plus grande fend la surface et apparaît comme une rocher aride. Sous la surface, c’est une autre histoire ! Le site est décrit comme un recif multicolore étonnant offrant au plongeur une vaste école de coraux tropicaux. De nombreux poissons tropicaux tels que les poissons clown étaient aussi présents mais j’étais tellement omni bullée par la peur d’avoir mal aux oreilles que je n’ai rien vu du tout et ne me souviens que de la tête de Régis qui me faisait descendre et à qui je faisais des signes indiquant mon appréhension… Après cette première expérience, je n’avais pas spécialement envie de replonger, d’autant que mes oreilles étaient un peu douloureuses…

Pour protéger l’écosystème fragile de Shark Point, le gouvernement Thaï à déclarer le site sanctuaire marin en 1992. Le préservant ainsi de toutes pêches commerciales, collections de la vie marine ou d’autres formes d’activités nuisibles.
Finalement, après une petite pause à bord et un bon repas, nous sommes partis en direction de Anemone Reef, moins d’un mile au nord de Shark Point. Partie pour une plongée collective, et avec beaucoup moins d'inquiétude que dans la matinée, j’ai, cette fois, suivi le groupe. Ce site de plongée unique est une énorme pierre conique calcaire qui s’élève à 30 m depuis le fond de l’océan s’arrêtant abruptement à 4m de la surface, proposant un sommet sableux. Le relief à peine submergé est bien connu des dangers de navigation. Le nom Thaï de ce site est Hin Jom qui signifie « rocher sous l’eau », et bien qu’il ne soit pas aussi coloré que Shark Point, le site est célèbre pour ses vastes champs d’anémones de mer qui s’accrochent à toutes les surfaces possibles, se balançant qu gré du courant. La profusion d’anémones de mer et l’eau riche en nutriments attirent une constante parade de poissons de récif cherchant de la nourriture et un abri. J’ai ainsi pu découvrir deux murènes dont la tête dépassait d’un trou, des poissons clown et plein d’autres poissons tropicaux aux milles couleurs, dont je ne connais pas le nom ! Cette dernière virée était vraiment très sympa et j’ai beaucoup apprécié. Heureusement que j’ai fait cette deuxième plongée car sinon mon avis aurait vite été arrêté !

Pour la dernière soirée, je me suis offert un petit massage des pieds puis ai rejoint l’équipe de l’après-midi pour boire un verre. Nous avons ensuite dîné dans un restaurant de fruit de mer, dans lequel je me suis régalée d’une langouste…(eh oui, j’en profite, je rentre bientôt en France)


Ecrit par Behess, à 17:19 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Mercredi (24/05/06)

Surabaya – INDONESIE

du 18 au 24 mai 2006

Nous voici à nouveau en Indonésie, mais un peu plus au sud cette fois ! Nous accostons à Surabaya, port de la côte nord de l’île de Java, dans la province Java-Est (Jawa Timur – 48 000 km2, 35 millions d’habitants). Son nom, Suroboyo en javanais, fait référence à un combat légendaire entre un requin (suro) et un crocodile (boyo), soit entre un fleuve (le vert) et la mer (le bleu). Les deux animaux se retrouvent entrelacés sur les armoiries de la ville. Deuxième grande ville du pays après Jakarta, que nous avons eu l’occasion de découvrir en mars. Important port maritime, Surabaya est un des premiers centres commerciaux de l’Asie. Ses produits d’exportations sont principalement le sucre, mais d’autres productions sont le tabac, le café, le maïs, les peaux et le tapioca. Au niveau des industries majeures de la ville, on trouve la construction navale, la fabrication de machines, de textiles, de produits en verre et en métal, l'industrie alimentaire et le raffinage du pétrole
Créée au XIIIIème siècle à l’avènement du royaume hindou de Majapahit, Surabaya était alors, avec Mojokerto et Trawolan, le centre d’un territoire équivalent à celui de l’Indonésie actuelle. Elle fut ensuite, le pôle de l’islamisation de l’archipel. Jusqu’en 1930, Surabaya fut la plus importante base navale des Indes orientales néerlandaises. Durant la 2nde Guerre Mondiale, les Japonais prirent la ville en 1942, puis les Alliés deux ans plus tard, ce qui engendra la destruction de nombreux équipements. A la fin de la guerre, elle fut aux mains des nationalistes indonésiens, puis brièvement à celles des Néerlandais avant d'être intégrée au sein de la république d'Indonésie.

Comme à notre précédente escale en Indonésie, le bâtiment est accueilli par des danses et musiques traditionnelles, et différentes autorités attendent l’amiral et le commandant de manière protocolaire.
Accostés à Tajun Perak, un petit marché est installé juste à la sortie du bateau et une vie locale est établie.

Étant situés à une bonne vingtaine de minutes du centre-ville, un service de navette est mis en place. Pour la première soirée, je décide de faire un tour rapide histoire de prendre la température et surtout trouver Internet pour mettre à jour mon joueb… De nuit, on ne voit pas grand-chose, sauf qu’il y a beaucoup de circulation, comme à Jakarta, du monde dans les rues et des grands bâtiments. Je suis entrée en quête d’un cybercafé dans le Plaza Tunjungan, le plus célèbre et le plus grand centre commercial d’Asie du Sud-Est. J’ai vainement cherché un plan à l’entrée et me suis finalement dirigée au feeling. La connexion n’était pas top mais au moins le prix était en conséquence ! Après avoir pris un sandwich rapide, je suis rentrée car un peu de travail m’attendait tôt le lendemain matin.

Vendredi 19 Mai 2006 :
Cet après-midi, je prends le bus afin de partir en excursion organisée en direction d’ un des 120 volcans de Java, le Mont Bromo (habitat du dieu du feu). Culminant à 2392m d’altitude, ce volcan extrêmement actif possède un cratère de 800m de diamètre et 200m de profondeur. En fait, il y a bien longtemps, il y avait un grand volcan, le Mont Panajakan mais la pointe s’est affaissée, formant une cuvette. Comme il y a eu la formation d’un bouchon alors que le volcan était encore actif, d’autres volcans se sont formés dont le Mont Bromo. Voici, un petit schéma :

Nous arrivons à l’hôtel Bukit Lava. Les températures se sont bien rafraîchies mais ce n’est pas désagréable. Une boisson chaude très sucrée au gingembre et aux cacahuètes nous est offerte en bienvenue. Assez particulier et épicé, il faut aimer.

Puisqu’il fait encore jour, nous partons accompagnés du guide à la visite du petit village montagnard. Là, nous découvrons de beaux paysages avec les cultures pommes de terre, haricots verts et autres légumes sur des pentes des plus abruptes. Les conditions agricoles sont impressionnantes.

Nous allons jusqu’au centre de village où nous avons l’occasion de découvrir le marché ainsi que les habitations traditionnelles, constituées d’une salle principale « vie » avec la table de repas et un salon avec la télévision et une ou plusieurs pièces pour dormir.

La végétation est encore une fois riche et verdoyante.

Nous avons même l’occasion de rentre dans un temple hindou lors d’un cours pour les enfants. Nous essayons de communiquer par l’intermédiaire du guide. L’échange est vraiment très sympa.

Nous sommes ensuite retournés vers l’hôtel afin de dîner. Nous nous sommes assis autour d’une table ronde avec plateau tournant central où étaient disposés divers plats locaux. Nous avons commencé par une soupe, qui devait être à base d’abats de canard, j’ai eu du mal à terminer.

A suivre, des nouilles chinoises aux légumes, du riz, du poulet frit au chutney d’orange/citron, du poulet avec une sauce légèrement épicée, une omelette avec du soja et d’autres légumes (dommage qu’il y avait du ketchup dessus !) et des légumes cuits. Le guide n’ayant pas dîné avec nous, je n’ai pas le nom exact des plats.

Nous partons nous coucher tôt car notre nuit va être courte ! En effet, notre départ est prévu à 4h afin de voir le lever du jour et profiter du panorama…
Après un thé ou un café rapide, nous montons dans les jeeps afin de prendre les pistes qui nous emmène jusqu’au point d’observation à 2800m. Les températures sont encore plus fraîches que la veille. Mais tout est prévu puisque dès notre arrivée, on nous propose la location d’une veste plus ou moins crasseuse pour 90 centimes d’Euros. Il y a déjà beaucoup de monde sur place, d’autant que c’est le week-end et que les Indonésiens viennent aussi (il s’agit d’un lieu de recueillement pour eux). On attend alors sagement l’aube. Finalement, comme c’est la fin de la saison des pluies, il y a pas mal de brume et au fur et à mesure que le soleil monte, celle-ci s’épaissit. Nous avons tout de même pu profiter d’un beau paysage vraiment sympa. Pour les photos, par manque de luminosité, elles ne sont pas géniale mais restent en souvenir.

Nous prenons alors la route pour nous rendre au pied du Mont Bromo, partis dans les premiers, nous sommes donc seuls pour admirer le paysage quasi lunaire. Nous arrivons sur une place de sable et terre noirs où des doubles poneys nous attendent afin de faire une première partie de l’ascension. L’air est déjà chargé en soufre

Nous arrivons après une dizaine de minutes en bas d’un escalier de 250 marches.

L’air devient de plus en plus irrespirable de par l’altitude mais surtout de par sa forte contenance en soufre. Déjà à mi-chemin, la gorge pique et fait tousser. Après avoir donc gravi non sans mal, cet escalier, nous arrivons face au cratère du volcan. De son centre sort de la fumée de soufre.

La brume s’épaissi au fur et à mesure autour de nous et on finit par ne plus voir grand-chose, il est temps de repartir sur nos montures et d’aller petit-déjeuner à l’hôtel. Pour ce repas, il y avait plein de choses à manger, il faut dire que cette balade nous a mis en appétit ! Au menu, du salé : riz aux petits légumes, vermicelles chinois, saucisses, omelette et du sucré : pancakes avec une sorte de sirop d’érable, petits pains, toasts, fruits et marmelade des plus chimique…
En promenade digestive, nous partons à pied à la rencontre d’écoliers et de villageois.

Lors ce passage dans le village, des fleurs et plantes que l’on trouve dans nos magasins spécialisés poussaient à l’état sauvage.

Nous rentrons ensuite vers Surabaya en nous arrêtant à un marché local ou en traversant des rizières.


Le soir même, un repas OMS est organisé au Mandarin Oriental Hôtel. Par table ronde de 8, nous nous retrouvons autour d’un buffet au bord de la piscine. Les mets sont vraiment bons et variés et l’ambiance très bonne.

Quelques uns d’entre nous, dont ma pomme, finissent à la piscine, et il faut dire que cela fait du bien car le fond de l’air est lourd. Par la suite, nous nous rendons au Desperados où nous finissons la soirée sur la piste de danse. Un groupe canadien s’y produit et la musique est vraiment sympa.


Le lendemain, je pars entre filles faire les boutiques. Nous retournons au Plaza Tunjungan, mais pour ce qui est des vêtements, il est difficile de trouver des articles à nos tailles d’européennes…

Par la suite, il n’y a pas grand-chose à faire en sens touristique du terme. Surabaya est une grande ville avec beaucoup de circulation et des odeurs plutôt fortes…


J’ai tenté à nouveau le coiffeur. En effet, je suis allée dans le salon « Christopher » alors que les employés ne parlaient pas beaucoup anglais. C’est avec les mots laver, couper, sécher, que j’ai réussi à avoir ma coupe au carré pour la modique somme de 25500 Roupias soit 2,3 Euros…

Ecrit par Behess, à 09:32 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Jeudi (18/05/06)

Fremantle – AUSTRALIE

du 02 au 11 Mai 2006

Après un transit plus long cette fois et une mer plutôt agitée nous arrivons vers un nouveau continent qui est l’Australie.
D’une superficie de 7 682 300 km², cette île « continent », officiellement Commonwealth of Australia, est bordée par les mers de Timor, d’Arafura, de Corail et de Tasman, à l’ouest par l’océan Pacifique et à l’est par l’océan Indien ! S’étendant sur 4000 km d’est en ouest et sur 3200 km du nord au sud, elle est divisée en 6 États - Nouvelle Galles du Sud, Queensland, Australie-Méridionale, Tasmanie, Victoria, et Australie-Occidentale - et 2 Territoires – Territoire du Nord et Territoire de Canberra.

Notre zone de déploiement étant l’océan indien, c’est dans l’ouest australien, à Fremantle (17 km au sud de Perth), que nous accostons. L’Australie occidentale est l’état le plus vaste (2 526 000 km2, soit approximativement 5 fois la France), le plus varié au niveau des paysages et le moins peuplé (0,71 habitant au kilomètre carré).
La découverte d’anciennes traces de vie sous forme de fossiles près de Marble Bar (au nord de l’Etat) fait de l’Australie, une des plus vieilles terres de la planète. Plus de 40 000 ans en arrière, les Aborigènes en furent les premiers habitants. Beaucoup ont disparus suite à la maladie ou la colonisation. De nos jours, concentrée dans le nord du territoire, 16% de la population est aborigène.
La côte ouest a été, en premier lieu, découverte par hasard, par des marins et des savants français. En effet, le 6 janvier 1504, le sire Binot Paulmier de Gonneville, parti de Honfleur avec sa caravelle « L’Espoir », découvre cette vaste terre quasi-paradisiaque, après un mois de dérive depuis le Cap de Bonne Espérance, suite à un violent orage. Incapable de préciser son parcours exactement, les marins français ne retrouvent pas cette terre lors d’expéditions ultérieures… La découverte officielle revient finalement à Janssen, un Hollandais, qui touche la pointe nord de l’Australie en 1605. Les explorateurs européens, emmenés par les navigateurs hollandais arrivent entre les XVI et XVIIème siècle, laissant leur nom à de magnifiques sites tels que Cape d’Entrecasteaux, Cape Leeuwin ou encore Rottnest Island au large de Perth. Jusqu’au XVIIIème siècle, les savants européens croyaient en l’existence d’un continent dans l’hémisphère sud, qui aurait servi de contrepoids pour empêcher la terre de basculer et le nommaient Terra Australis (du latin, auster – vent de sud) incognita. Mais les navigateurs de la fin de ce même siècle, mirent fin à cette croyance en découvrant un océan immense parsemé d’îles. En effet, diverses expéditions de navires battant pavillon de France, d’Angleterre, du Portugal, d’Espagne ou des Pays-Bas se succédèrent. James Cook, un britannique, est le premier grand héros de la conquête de l’Australie, vers 1770.
C’est en transformant le port d’Albany en poste militaire avancé en 1826, alors que le commandement britannique était déjà établi à Perth, que les européens se sont réellement installés. N’étant pas une colonie pénitentiaire, l’Australie occidentale se différencie des autres états. Australiens et étrangers arrivèrent en masse dans les années 1890 avec l’espoir de s’enrichir des terres de « l’outback », suite à la découverte de l’or dans l’arrière pays. Le 1er janvier 1901, l’Australie occidentale rejoint les autres États pour former une fédération. Chaque état conserve son gouvernement tout en étant chapoté par un gouvernement central. Enfin, l’Australie occidentale a joué un rôle stratégique pendant les deux guerres mondiales avec notamment les batailles maritimes dans les villes portuaires.

Perth, capitale de l’Australie occidentale, est réputée pour être la ville la plus ensoleillée du continent. Elle est aussi la plus isolée du monde, puisque 80% de la population de l’État s’y regroupe, périphérie incluse. Située sur les rives de la Swan River, elle fut fondée en 1829 par James Stirling, sous le nom de Swan River Settlement. Son développement fut lent, débutant dans les années 1850 avec l’arrivée des bagnards utilisés comme main d’œuvre pour la construction des principaux bâtiments de la ville, puis avec la ruée vers l’or des années 1890. Son essor survient dans les années 1960, avec un réel boom minier suite à la découverte de gisements de divers minerais dans le nord de l’État. Bien qu’encore perçue comme campagnarde aux yeux du reste de l’Australie, Perth est devenue une ville moderne dont les gratte-ciels du centre ville reflètent un ciel toujours bleu et où l’on peut ressentir la douceur de vivre !

Étant donné que l’Australie se situe dans l’hémisphère Sud, c’est en automne que nous arrivons. Les températures sont donc fraîches, surtout après les divers pays traversés précédemment ! Heureusement, la couche d’ozone étant pratiquement nulle, le soleil réchauffe rapidement. C’est une fois la nuit tombée qu’une « petite laine » s’impose.
Le premier soir, j’ai décidé d’aller faire un tour en ville d’autant plus que nous sommes au Quai Victoria à cinq minutes à pied des commerces juste à côté du musée maritime.

Il faut faire vite pour avoir un aperçu de la ville car le soleil se couche vers 18h. En fait, il faut faire vite tout court, car nous avons eu la surprise de voir les boutiques fermer vers 17h-17h30… Et oui, à priori, elles sont ouvertes à partir de 9h en continu et ne ferment que plus tard le jeudi ou le vendredi soir (21h). Elles sont aussi ouvertes le dimanche après-midi ! En première impression, je retiens qu’il règne une forte odeur de friture en ville ! Mais cela ne tient qu’à moi…

Pour ma première journée du dimanche, je suis restée à Fremantle, port animé très pittoresque à l’embouchure de la Swan River, situé à 19 km au sud-ouest de Perth, et qui fut fondé en 1829. Il reste un lieu principal pour l’import-export.
Ce port offre de nombreux modèles de belles constructions coloniales et des bâtiments historiques.

Je décide donc de suivre un parcours proposé sur un guide touristique distribué par l’office du tourisme. Je commence donc ma balade pédestre par Kings square, où l’on trouve l’hôtel de ville et les bureaux du conseil municipal, il est orné d’une tour horloge. Cet édifice a été ouvert le 22 juin 1887 à l’occasion du Jubilé d’Or de la Reine Victoria.

Je suis ensuite passée devant la gare qui est un exemple de l’architecture ferroviaire victorienne et toujours en fonction de nos jours.

En longeant Phillimore St, parallèlement aux quais, on arrive aux E Shed Markets, qui est le marché au bord de l’eau le plus populaire de l’ouest australien.  On y trouve différentes boutiques et une promenade, mais il n’est ouvert que le week-end ! Au bout du quai, se trouve le musée maritime précédemment cité.
Ensuite, se dresse la maison ronde. Il s’agit de la première geôle civile de la colonie de la Swan River et du bâtiment le plus ancien de Fremantle aujourd’hui - il fut terminé en 1831. Au dessous, passe un tunnel qui servait à accéder à une station baleinière dans les années 1860.

Après avoir border la « promenade des ancres » (un parcours parsemé d’ancres récupérées au fond de South Bay ou des zones portuaires, avec chacune leur histoire), je suis arrivée au port de pêche.

Je suis ensuite retournée vers le centre ville en traversant l’Esplanade, un grand parc verdoyant, puis la rue Bannister avec ses artisans et sa coopérative, pour me retrouver dans la terrasse sud, bordée de restaurants et cafés dans des maisons traditionnelles.

J’ai ensuite longé les fameux marchés de Fremantle, ouverts le week-end uniquement, eux aussi. Le hall victorien originel date de 1897 et sa décoration montre combien la ville était prospère à l’époque de la ruée vers l’or. On y découvre 150 étales de fruits et légumes, poissons, vêtements, bijoux et objets d’artisanat local.

Enfin, après être passée devant le terrain ovale de Fremantle, je suis arrivée à la prison de Fremantle.

Cette intimidante construction est un des sites héritages primordiaux de l’Australie occidentale. Étendu sur 6 hectares, elle domine la ville portuaire. Utilisée avec un niveau maximal de sécurité jusqu’en 1991, elle est riche en folklore et histoires de ceux qui l’ont occupée. C’est d’ailleurs, en revenant le soir même à une visite guidée à la lampe torche, que j’ai pu découvrir l’évolution des cellules des détenus,

la chapelle, la cours intérieure avec le réfectoire ou encore la salle des condamnés à mort avec sa potence…(44 exécutions dont une femme)

La visite était vraiment très sympa car elle était interactive du fait des interventions des fantômes de la prison (dont le prisonnier qui s’est évadé plus de 6 fois, la seule femme qui a été exécutée…) ! Dommage que leur anglais était rapide et parfois accompagné d’un accent, j’avoue avoir un peu décroché sur les explications…
À l’issue, j’ai mangé des fish and chips avec un thé glacé, non sans avoir chercher difficilement un restaurant servant après 21h…


Pour les 5-6-7 et 8 mai, j’avais loué un camping-car avec Nino et Julie. Afin d’être à nos aises, nous avions pris un 6 places, du coup c’était un gros Mercedes de 7m de long, 2,3m de large et 3,1m de haut ! J’ai donc à nouveau testé la conduite à gauche mais sur de plus grandes distances qu’au Cap, et surtout avec une boîte semi-automatique…(pas de pédale d’embrayage, juste un levier allant vers + pour changer à la vitesse supérieure ou vers – pour rétrograder).

Nous sommes donc partis de Perth en direction du nord. Après avoir fait quelques courses en achetant notamment de la viande d’autruche et de kangourou, nous avons suivi la route touristique le long de la côte jusqu’à faire une première halte au Yanchep National Park. C’est là que nous avons vu nos premiers kangourous et koalas.
Les koalas ont pour nom scientifique Phascolarctos cinerus, ce qui signifie ours à poche de couleur cendre. Mesurant de 70 à 80 cm de long, sa durée de vie maximale est d’environ 20 ans. La femelle ne met au monde qu’un seul petit par portée. Celui-ci passe près de 6 mois dans la poche marsupiale puis sur le dos de sa maman jusqu’à ce qu’il soit à mi-croissance. Ne vivant que dans les forêts d’eucalyptus de l’est de l’Australie, une enquête récente a montré qu’il y avait beaucoup moins de koalas à l’état sauvage que l’on ne le pensait. Autrefois tués pour leur fourrure douce et épaisse, ils sont maintenant protégés.

Nous y avons aussi vu des cacatoès et d’autres oiseaux exotiques pour nous mais qui semblaient communs ici !

Il y avait un spectacle d’aborigènes jouant du didgeridoo, cet instrument à vent taillé dans une branche d’eucalyptus, mais nous sommes arrivés trop tard. En fait, comme ce n’était pas la saison du tout, tout semblait mort ! En tous cas, nous avons déjeuné dans l’auberge du parc où j’ai goûté un excellent poisson dont j’avais noté le nom en anglais même j’ai perdu à nouveau mon papier !

Nous avons ensuite repris la route toujours vers le nord pour nous arrêter à Jurien Bay pour la nuit.
Le lendemain, nous sommes partis dès 9h afin de nous rendre au désert des Pinnacles. Situé dans le parc national de Nambung, il s’agit d’une forêt de piliers et d’aiguilles calcaires qui se dressent sur un panorama lunaire de 300 hectares. C’est un avion faisant un atterrissage forcé qui l’a découvert en 1960. Le pilote, rescapé, après avoir vaincu le labyrinthe d’arbres minéraux, réussit à trouver de l’aide. Cette découverte aussi tardive, alors que le site ne se situe qu’à 2km de la côte et à moins de 30km d’un village, illustre bien les difficultés à vaincre pour découvrir cet État encore pratiquement vide de toute population.



Nous avons aussi eu l’occasion de voir de plus près les fleurs que nous voyions au bord de la route les Banksia attentuata, il me semble. Sa fleur en plumeau est assez inhabituelle et rigolote.

Nous avons fait un tour au village le plus proche : Cervantès. Nous avons pu y découvrir une plage vraiment belle et déserte, dommage que les températures étaient un peu fraîches pour la baignade…

Nous avons ensuite repris la route pour redescendre vers le sud et nous rendre dans la Swan Valley. Nous avons parcouru les vignobles profitant des belles couleurs de l’automne. Une fois arrivés, nous avons profité des derniers rayons du soleil pour faire une bonne balade à pied au milieu des vignes.

Le lendemain matin, nous nous sommes dirigés vers le Whiteman Park,

une grande réserve sur 4300 hectares où se trouve le Caversham Wildlife Park. C’est dans ce superbe parc que nous avons eu l’occasion de découvrir la majorité de la faune australienne et tout particulièrement les marsupiaux – animaux qui terminent leur développement fœtal dans une poche située sur le ventre de leur mère. En fait, ils sont tous originaires d'Australie, de Tasmanie et de Nouvelle-Guinée, à l'exception des opossums et des musaraignes qui sont des marsupiales d'Amérique du Sud. Orientés par zones représentant les régions de l’Australie, nous avons commencé par les koalas et les chauves souris.

Nous avons ensuite accédé au parc des kangourous, où je n’étais d’abord pas très rassurée. En effet, il suffit de passer un sas grillagé pour se retrouver directement parqués avec ces animaux. La plupart sont affalés à prendre le soleil sur l’herbe. C’est après avoir approché le seau rempli de petits granulés de nourriture que les plus jeunes ou les plus gourmands, se sont approchés…Nous étions alors assaillis de kangourous. J’avoue que je n’étais pas encore trop à l’aise mais cela a été !

Nous avons ensuite vu des wallabies et des cygnes noirs.
Après le contact avec les kangourous, c’est un wombat que nous avons eu l’occasion de prendre sur nos genoux.

Puissant marsupial, il peut grandir jusqu’à 1,3m et peser 30 kg. Il se nourri d’herbes et des racines. Ses longues et puissantes griffes lui servent à creuser son terrier, d’ailleurs, son enclos était rempli de tranchées impressionnantes.
Après avoir découvert les émus, les dingos et des bébés kangourous dans la poche marsupiale,

nous approchons de l’enclos ouvert des koalas. Nous avons l’occasion de les caresser mais du revers de la main, nous conseille-t-on.

Les fameux diables de Tasmanie étaient aussi là, dans les derniers enclos !

Ce parc était vraiment un enchantement et j’ai adoré !

Nous sommes partis ensuite vite fait sur Fremantle car Nino avait rendez-vous à 13h pour aller à un match de rugby. Nous en avons profité avec Julie pour aller sur Fremantle en week-end, puisque c’est le moment où cela bouge le plus !
Nous avons été au fameux marché, où nous avons rencontré un aborigène qui jouait du didgeridoo.

J’ai aussi voulu goûter une tourte au poulet et aux petits légumes (les fameuses « pies »),

J’ai été plutôt déçue car je ne m’attendais pas à ce que les légumes soient du maïs et des petits pois et aussi que la sauce qui accompagnait la viande soit aussi gluante et écoeurante… Je n’ai pas trop aimé et ai eu du mal à terminer.
Après avoir flâné dans les rues et les boutiques de souvenirs, nous avons récupéré Nino (pour le résultat du match, ils ont perdu mais je ne connais pas le score. A priori les joueurs en face courraient plus vite qu’eux, il faut dire qu’avec la mer et la campagne, il est difficile d’avoir une condition physique comparable). Nous sommes descendus vers le sud, pour notre dernière nuit, à Rockingham précisément.
En 1830, lors d’une tempête sévère, le trois-mâts « Rockingham » ancré à Cockburn Sound, cassa sa chaîne et fut emporté jusqu’ au nord de la ville qui porte aujourd’hui son nom. L’équipage fut sauvé mais le bateau ne put être réparé et fut détruit par la suite. Après diverses tentatives, c’est seulement à partir de 1850 que la ville se développa et des familles commencèrent à cultiver à l’est de Rockingham. Son ouverture sur les forêts de Jarrah en terre intérieure, en 1871, permit l’exportation du bois; ce qui devint rapidement l’industrie principale du site. Une scierie ainsi qu’un quai pour permettre de charger le bois dans les bateaux furent construits, une voie ferrée reliait les deux. C’est en 1897 que la commune de Rochkingham fut reconnue officiellement avec son conseil municipal local. La ville étant devenue plus accessible, elle s’est vite transformée en station balnéaire et, dès 1920, elle fut réputée pour ses plages et ses autres activités nautiques.
Pour notre part, nous avions décidé de faire un tour à l’île aux pingouins. Juste à côté, il y a l’île phoques, mais par manque de temps, nous nous sommes limités à la première. Nous avons donc pris un petit bateau qui nous emmena sur l’île en 10mn de temps. Nous sommes arrivés sur un site protégé qui n’est pas très grand en fait (12,5 hectares). Entourés des mouettes en période de couvée, nous avons fait le tour de l’île, découvrant la végétation marine du sanctuaire aux oiseaux, mais aussi les falaises et les plages.

Au nord de l’île, nous avons pu observer une colonie de pélicans, qui en vol étaient magnifiques. Ensuite, nous nous sommes rendus au centre de découverte des pingouins, en effet, c’était l’heure du repas de ceux-ci. L’île est en fait le site d’une des plus grandes colonies de petits pingouins d’Australie occidentale. Ils étaient rigolos à voir, bien que seulement dans une recomposition de leur milieu naturel.

Ayant repris le bateau en sens inverse, nous sommes remontés par la côte afin de nous arrêtés à la Pointe Peron afin de faire une ballade dans la flore maritime et même apercevoir à plusieurs reprises un aileron (dauphin certainement) près de la côte.

Nous avons donc décidé de déjeuner dans le camping-car, face à la mer pour cette dernière fois. Je me suis collée à la cuisine comme pour les autres repas, car c’est une des choses qui me manque dans cette campagne. Nous nous en sommes retournés à Perth par la route touristique et avons rangé et nettoyé le camping-car avant de le rendre à l’agence de location.

Le lendemain, la journée était travaillée et je suis sortie rapidement après le dégager pour faire quelques achats de souvenirs.

J’ai profité de la matinée du mercredi (samedi inversé) pour me rendre à Perth que je n’ai finalement par vu. Comme pour Fremantle, un parcours était proposé sur le guide touristique, la gare étant à 5 minutes du bateau, j’ai donc pris le train à 8h du matin pour arriver dès 8h40 en ville. Voici la gare de Perth :

Cette station ferroviaire était le terminus originel d’une des importantes lignes du monde, le Indian Pacific de Sydney à Perth. Aujourd’hui modernisée avec un joli hall, elle est le point de départ du système métropolitain. Ici, non plus, le principe n’est guère compliqué puisqu’il n’y a que 4 lignes allant au nord-ouest, au nord-est, au sud-ouest ou encore au sud-est (une cinquième est en construction en direction du sud). S’ajoute à celui-ci un système fluvial sur la Swan River et des bus gratuits dans le centre-ville.
Après avoir traversé une passerelle au dessus d’une voie de circulation et parcouru une rue piétonne, je suis arrivée au London Court. Une ruelle commerçante construite dans les années 1930, afin de recréer le style anglais Tudor avec ses maisons à colombages.

Les horloges à l’entrée carillonnent toutes les heures accompagnées d’un combat de chevaliers mécaniques (il parait que c’est St George et le dragon).

Ensuite, je suis passée devant le Town Hall, construit après un travail laborieux entre 1867 et 1870 dans le style d’un bâtiment maraîcher anglais jacobin.

Non loin, on trouve une plaque commémorative de la découverte de Perth par la capitaine James Stirling.
Ensuite, je suis passée du côté de la cathédrale St George, construite en style gothique en 1880 après 8 ans de travaux. Elle est actuellement en rénovation.

Juste à côté se trouve le vieux « Deanery », une des seules maisons des années 1850 restantes. Elle fut construite pour le premier doyen de Perth et héberge aujourd’hui les bureaux de la cathédrale. Juste en face, se trouve l’église St André.
Ensuite, je me suis rendue devant la vieille caserne de pompiers aujourd’hui transformée en musée.

et en face, se tient le musée de l’hôpital ! Au bout de la rue, se dresse la cathédrale Ste Marie, de style gothique, elle fut construite dans les années 1840 et est maintenant une chapelle.

Un peu plus loin, se trouve l’hôtel de la monnaie. Fondé en 1899, c’est aujourd’hui le spécialiste de la fabrication des pièces de monnaie en or, argent et platine en Australie. Il renferme aussi un musée avec un historique de la monnaie du pays.
En allant du côté de la Swan River, on trouve le vieux port et la Swan Bell Tower. C’est un des plus grands instruments de musique sur terre, hébergeant les 12 anciennes cloches de l'église St. Martin's in the Fields de Londres. Ces mêmes cloches sonnèrent la destruction de l’armada espagnole en 1588, le retour du capitaine James Cook en 1771 et le couronnement de chaque monarque britannique.

En remontant vers le centre, on peut voir la cour suprême et ses jardins. A nouveau, j’ai pu rencontrer des oiseaux qui ressemblaient à des perroquets mais qui se baladaient tels des pigeons chez nous !

J’ai poursuivi ma promenade en passant devant le Weld Club, le seul bâtiment australien construit comme un club. Il fut conçu en 1891 par Talbot Hobbs.

Ensuite, je me suis rendue à l’ancienne école de garçons (construit en 1853), le premier bâtiment de Perth construit spécialement pour être une école et au Cloisters juste en face, qui servait d’école secondaire pour les garçons (construit en 1859). Au bout de la rue St George Terrace, il y a l’arche de la caserne, qui rappelle le campement et l’état major des premiers soldats installés dans les années 1860.


Enfin, après cette balade de 3h en marchant vite, je suis arrivée devant le théâtre de sa Majesté, qui a ouvert ses portes en 1904 et qui propose encore des représentations depuis ! Il affiche un opulent extérieur edwardien et est la maison de la compagnie des opéras et ballets de l’ouest australien.

C’est après une matinée bien remplie que j’ai repris le métro en direction du bateau afin de me préparer à reprendre la mer…



Desolee, je me suis apercue que lors de la compressiom maximale de mes photos et de leur mise en ligne sur mon blog, celles-ci sont devenues plus foncees...Certaines d'entre elles sont donc difficiles a voir!!


Ecrit par Behess, à 15:13 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Mercredi (03/05/06)

Singapour – REPUBLIQUE DE SINGAPOUR

du 12 au 24 avril 2006

Après un court transit vers le Sud, « en revenant sur nos pas » et en traversant à nouveau le détroit de Malacca, nous arrivons à Changi, à l’Est de la ville de Singapour.
Le pays se compose d’une île principale et de 59 petites îles adjacentes. Il est localisé à l’extrémité Sud Est de la péninsule de Malacca. L'île de Singapour, l'île principale, est séparée de la Malaisie, au nord, par le détroit de Johor. Au sud, le détroit de Singapour, importante voie de navigation qui relie l'océan Indien, à l'ouest, à la mer de Chine méridionale, à l'est ; la sépare de l'archipel de Riau (Indonésie). La superficie totale de la république de Singapour est de 685 km²


Au XIIIème siècle, la ville, placée à un carrefour stratégique, aurait été baptisée Singapura –cité du lion-, par un prince légendaire Srivijaya. Elle fut dévastée en 1613 par les Portugais, puis le commerce des épices fut empêché après que les Hollandais se furent emparer de l’Indonésie, obligeant les bateaux à emprunter une route plus au Sud pour se rendre vers Java, mettant ainsi la ville à l’écart des grandes voies maritimes. Lors de l’emprise napoléonienne sur les Pays-Bas, les Britanniques s’emparèrent brièvement (1811 à 1816) de leur colonie indonésienne. Regrettant la perte du territoire de Batavia (Jakarta) à la situation stratégique si favorable, Sir Stamford Raflles s’efforça de trouver un site de substitution aux Britanniques. Le 29 janvier 1819, Sir Stamford Raffles s'établit à l'estuaire de la Singapore River et signant un pacte avec le souverain féodal, acquit le droit, pour la Compagnie des Indes Orientales, de disposer d’un comptoir commercial dans cette région. Le traité de Londres ratifié en 1824 entérina plus tard la passation de Singapour aux Britanniques. L’ouverture du canal de Suez au XIXème siècle contribua à la prospérité de la ville portuaire. C’est le 8 janvier 1942, que les Japonais entrèrent dans Singapour, chassant les Britanniques qui récupérèrent la ville en 1945. Après la seconde guerre mondiale, le gouvernement britannique décida de séparer la Malaisie et Singapour. En 1957, une nouvelle constitution fut mise au point mais le gouvernement britannique ne l’approuva que deux ans plus tard. La fédération de Malaisie voit le jour en 1963, réunissant la Malaisie, Singapour, le Nord-Bornéo (renommé Sabah) et Sarawak. Singapour s’en retire le 9 août 1965 pour devenir République de Singapour.

Lors du deuxième soir, après une journée de travail, je sors en direction de Chinatown histoire d’aller manger un morceau. En fait, un bus nous emmène de la base navale à la station de métro (MRT=Mass Rapid Transit) la plus proche. Ici, le métro est aussi assez simple puisqu’il n’y a que trois lignes : Nord-Sud, Est-Ouest et Nord-Est. Les stations portent un nom ainsi qu’un numéro précédé du bigramme de la ligne (NS, EW, NE). Il est donc assez aisé de se repérer. Il suffit d’acheter une carte électronique consignée et de la recharger régulièrement lors des utilisations, sachant que le prix est calculé sur le kilométrage parcouru. C’est pratique et rapide, d’autant que la carte est aussi utilisable dans les bus.
Dans la ruelle consacrée aux petits restos (Food Street), nous nous sommes arrêtés pour manger des La-La (des sortes de coques), des Gong-gong (des sortes de bulots), de la salad « You Tiao » qui n’a rien à voir avec de la salade mais qui ressemble plutôt à des beignets et des Fried Noddles. Les crustacés étaient très bons quoique un peu épicés, en revanche, le reste était plutôt gras !

De nuit, l’animation de ce quartier ethnique était à son comble, regroupant des marchands de cd musicaux, de vêtements asiatiques ou encore de service à thé, dans un décor très typique.

Mais je reviendrai sur ce quartier, ultérieurement.
Nous avons bénéficié d’un long week-end pascal de quatre jours pour ceux qui n’étaient pas de service. La première journée, j’ai donc pu me rendre à l’opposé de la ville, complètement à l’Ouest, pour faire un tour aux Jardins Chinois et Japonais. Ce dernier était fermé pour rénovation. Seul le Jardin Chinois, rappelant la dynastie impériale Sung (960 – 1279) avec ses ponts, pagodes et le jardin de Penjing « Yun Xiu Yuan » exposant une jolie collection de bonsaïs, était accessible.

Il y avait aussi cette grosse bébête qui se baladait dans le parc !

Nous nous sommes ensuite rendues sur Orchard Road, la principale rue commerçante du Singapour moderne, pour prendre le bus en direction du jardin botanique. Malheureusement, juste après le déjeuner, un orage s’est abattu sur la ville et la pluie est tombée pendant plus de deux heures, remettant notre visite à une prochaine fois. Nous nous sommes alors abritées dans les diverses boutiques des grands centres commerciaux derniers cris que propose Orchard Road. Toutes les galeries marchandes sont reliées entre elles par des couloirs souterrains, amenant ici et là, soit dans un supermarché, soit dans une station de métro, soit de l’autre côté de la rue ou encore face à un aquarium publicitaire géant ! Vue la météo et vendredi saint étant férié à Singap’, je vous laisse imaginer la foule…
Perpendiculairement à cette rue, monte en douceur, Emerald Hill Road, qui présente de belles maisons Peranakan restaurées dans le style « Straits-Barok ». Il y avait toute une histoire à propos de cette rue, mais j’ai perdu mes notes…


Le lendemain, je me suis d’abord arrêtée dans le vieux quartier de Geylang. En effet, au début des années 1920, en raison de la forte pénurie de terres qui sévissait à Kampong Glam (ancien village de pêcheurs de Singapour), la population malaise s’est massivement déplacée vers Geylang Serai. L’influence malaise est encore forte dans ce quartier. C’est dans Geylang Road et Sims Avenue que l’on trouve une myriade de restaurants, de shop houses restaurées et de boutiques. Les shop houses sont, d’ordinaire, des constructions sur 2 ou 3 étages où le rez-de-chaussée est utilisé pour le détail tel que la vente de textile, d’orfèvre ou d’épicerie ou encore un endroit pour manger et les propriétaires du commerce, leur famille et parfois quelques employés vivent au dessus. Mais de nos jours, les shop houses rénovées sont principalement utilisées pour des bureaux modernes. Juste à leur sortie, on trouve une « five-foot way » qui est un trottoir couvert de 5 pieds de large qui permet de s’abriter à la fois du soleil et de la pluie.

À proximité du marché de Geylang Serai s’étend le village malais. C’est censé être une représentation vivante de la culture de la communauté malaise avec des spectacles de rue et des artisans travaillant dans des maisons en architecture de bois traditionnelle. Mais lorsque je m’y suis rendue, tout était fermé et désert… Tant pis !
Ensuite, je suis allée faire un tour dans le bastion des derniers souverains musulmans dans le quartier de Kampong Glam. Sa rue principale est Arab Street, où l’on trouve des souks proposant des articles en soie, des batiks, des bijoux en or et de l’artisanat.

Je me suis arrêtée juste en face de la Mosquée du Sultan, qui date de 1928 et possède un grand dôme doré.

Et y ai mangé des Murtabak au poulet au restaurant Jam Jam : sorte de galette garnie au choix avec une base d’oignions et des épices, c’était vraiment bon et suffisant. Pour ce qui est des concombres, servis avec du ketchup, je trouve qu’il y a mieux mais c’est chacun ses goûts…

Seulement séparé par Rochor Canal, le quartier Little India est envahi par les senteurs de jasmin, d’encens et de curry.

On y découvre notamment le Temple Sri Veeramakaliamman construit en 1855 et ses extensions en 1908. Il est dédié à Kali, la déesse du pouvoir.

Il y a aussi l’Eglise de la Lumière Vraie, d’architecture modeste et de forte influence chinoise, qui a été terminée en 1952.

Et, la mosquée Masjid Abdul Gaffor, mélange de styles architecturaux islamique-maure et sud-indien, complétée en 1907. A son entrée, on peut observer un cadran solaire. C’est le seul dans le monde islamique à représenter un soleil à 25 rayons décoré de calligraphies arabes et faisant alors référence aux 25 prophètes choisis.

Enfin, l’élégante maison de Tan Teng Niah est une des dernières villas chinoises survivant à Little India. Construite en 1900, cette maison de 8 pièces a été restaurée dans les années 1980. Elle a gagné un « award » d’architecture de Singapour en 1991 grâce à la richesse ornementale. Son étage avance sur le rez-de-chaussée, créant une bande similaire à la fameuse « five-foot way » des shop houses coloniales.

Ensuite, je me suis arrêtée au Tekka Market, sorte de marché couvert et ai pris un jus de carambole (Star Fruit - fruit en étoile-) à emporter, le conditionnement est surprenant mais pourquoi pas :


Après un rapide trajet en métro, les stations se trouvant sur la même ligne, je me suis rendue à Chinatown afin de découvrir la cérémonie traditionnelle du thé. En effet, je me suis octroyée une pause dans une maison de thé : The Tea Chapter notamment. Elle donne un aperçu d’une maison typiquement singapourienne sur 2 ou 3 étages. Fondée le 1er octobre 1989, il s’agit d’une des plus grande maison de thé de Singapour (3400m2). C’était une expérience inoubliable pour les amoureux du thé et j’ai bien savouré ce moment ! En effet, j’ai assisté au rituel du service du thé, qui commence par verser de l’eau bouillante sur tous les éléments de service, que l’on vide à l’aide de pince en bois pour ne pas se brûler. On verse ensuite quelques feuilles de thé avec la cuillère à thé en bois dans la petite théière (pour ma part, j’avais choisi « Orchid in the Valley », un peu au hasard pour dire vrai ! mais il était délicieux), puis on les rince à l’eau bouillante une première fois. L’eau n’est pas bue et est jetée, on verse à nouveau de l’eau bouillante puis on chasse toute les bulles d’air qu’il pourrait y avoir et l’on tient la théière et son couvercle d’une certaine manière avec trois doigts pendant 30 secondes la première fois (les feuilles pouvant être utilisées jusqu’à quatre fois, le temps augmente jusqu’à 1min). On transvase ensuite le breuvage de la théière à une autre de service. On verse dans le verre pour sentir. Il faut prendre celui-ci avec deux doigts et sentir puis on le verse enfin dans le verre de dégustation. Et là, on boit…et on recommence car le verre ne fait que quelques gorgées… J’espère avoir raconté au plus proche de la réalité sans oublier trop de choses ! C’est relaxant et il faut vraiment prendre son temps.

Le soir, j’ai mangé des satays, petites brochettes marinées dans des épices servies avec de la sauce aux cacahuètes. Et dans les feuilles de bananier tressées, il s’agit de riz.


Le lendemain, profitant d’une belle éclaircie, je me suis enfin rendue au jardin des orchidées qui se situe dans le jardin botanique de Singapour. Ces jardins datent de 1859 et le programme de reproduction des orchidées a commencé en 1928. On trouve plus de 1000 espèces et 2000 hybrides et chaque année, de nouveaux hybrides toujours aussi beaux apparaissent. Il y a divers aménagements mettant en valeur chacune des orchidées. Il y a même un jardin avec les orchidées portant le nom de VIP, du style Margaret Thatcher (qui la baptisa lors de sa visite en 1985)

ou encore le prince Norodam Sihanouk (visite en 1962)

La Vanda Miss Joachim, quant à elle est la fleur nationale de Singapour. Il s’agit du premier hybride évoqué à Singapour par le premier directeur du jardin des orchidées M H.N. Ridley en 1893. La fleur fut nommée en rapport avec Agnès Joaquim, propriétaire du jardin où est née la plante. Elle fut sélectionnée fleur nationale de Singapour en 1981.

Toutes ces fleurs étaient vraiment magnifiques et certaines d’entre elles insolites, comme les Silverblack (Rhodamniacinera) !

Une dernière photo pour la route :

Pour midi, je suis retournée en direction de Little India, histoire d’aller déjeuner au Banana Leaf. Comme son nom l’indique, ce restaurant indien sert ses plats directement sur une feuille de banane. C’était copieux, plutôt épicé mais très bon. Au menu, gambas et poulet massala, riz, épinard et fromage, petits pois et pommes de terre, choux et naan au sésame.

J’ai ensuite fait un tour au Mustafa Center qui est un centre commercial immense avec un stock impressionnant. On y trouve de tout, du cachet d’aspirine à l’appareil photo numérique en passant par la vaisselle, les vêtements ou l’alimentation. Les photos à l’intérieur sont interdites mais je peux vous dire qu’il y a des rayons partout qui vont du sol jusqu’au plafond et ce sur 6 étages !

Pour finir la journée, je me suis rendue au Night Safari. C’est une sorte de zoo qui propose de découvrir les animaux qui vivent la nuit, tels que les félins ou les chauves-souris. L’ambiance est très particulière et malgré la pluie, j’ai pu découvrir différentes espèces. La première ballade pouvait se faire en petit train, puis la suivante à pied ! Un spectacle devait être donné mais il fut annulé en raison de la météo humide… Pour ce qui est des photos, on ne pouvait en prendre que sans flash afin de ne pas effrayer les animaux, ce qui implique de ne pas bouger sous peine qu’elles soient floues…

Pour ma dernière journée chômée de ce long week-end, je me suis d’abord rendue au Raffles Hôtel. Grand établissement gastronomique traditionnel de l’époque colonial, il est le plus connu des pays de l’Extrême Orient. Cet hôtel fut fondé en 1889 par trois frères arméniens du nom de Sarkies et fit partie de la littérature suite à l’accueil de personnalités et d’écrivains parmi lesquels Somersert Maugham et Hermann Hesse. Au début des années 80, un grand projet nommé « Raffles City » prévoyait de le faire raser, provoquant une vague de protestation internationale. Il fut déclaré monument national en 1987 et a rouvert ses portes en 1991 après de sérieux travaux de réfection. Ainsi fut conservé le lieu de création du fameux cocktail Singapour Sling, que je n’ai finalement pas eu l’occasion de goûter et dont j’ai oublié la composition, il y a une base de cherry il me semble ! En tous cas, voici un membre du personnel :

J’ai ensuite suivi le parcours de la Singapour River, qui m’a tout d’abord emmené à l’Esplanade-Théatres sur la baie

puis au bord du Padang qui signifie grande pelouse en malais et où se trouvent les plus grands édifices de l’époque coloniale. En 1942, les Japonais y rassemblèrent tous les Européens restés à Singapour afin de les conduire au camp d’internement de Changi. On y découvre autour, la cathédrale St André qui est la plus ancienne maison de culte Anglican. Frappée deux fois par la foudre, elle fut reconstruite entre 1856 et 1861. On remarque aussi le City Hall (hôtel de ville) datant de 1929, où les Anglais acceptèrent la capitulation des Japonais le 12 septembre 1945, marquant la fin de la 2ème guerre mondiale à Singapour et où l’annonce officielle de l’indépendance fut faite par LMee Kuan Yew. La cours suprême, achevée en 1927, possède une façade d’inspiration néoclassique avec ses imposantes colonnes de Corinthe et une grande coupole

De même, le cénotaphe commémore ceux qui ont sacrifié leur vie pour Singapour, lors des deux guerres mondiales. Les premières stèles datent de 1920 puis il fut dévoilé en 1922 par le jeune prince de Galles, plus tard devenu duc de Windsor. Georges Clemenceau, ministre français de la guerre de 1917 à 1919, s’y rendit pour rendre hommage aux morts de la première guerre. Une seconde dédicace fut faite à la fin de la deuxième guerre.

D’autres mémoriaux, tels que celui de l’armée indienne ou de Lim Bo Seng (un résistant de la seconde GM) ou encore la fontaine de Tan Kim Seng (un marchand prospère bienfaiteur pour Singapour) sont aussi à découvrir.
On arrive ensuite au pont Anderson, construit en 1910 pour faire face au trafic grandissant du pont Cavenagh aujourd’hui piéton uniquement, et qui permet de traverser la Singapour River. On y découvre l’hôtel Fullerton avec à l’embouchure le Merlion, créature mi-lion, mi-poisson symbolisant la fameuse « cité du lion » sortie des flots, emblème de Singapour.

Le long de cette rivière, en amont, on découvre Boat Quay et Clarke Quay qui se font face. Très touristiques, ces promenades au bord de l’eau proposent une ribambelle de bars et restaurants dans des shop houses et halles rénovées !


Le 19 avril, après ma journée de travail, j’avais rendez-vous avec Cara, une copine singapourienne, épouse d’un copain marin français, qui était là pour quelques jours du fait de son travail. Elle m’a emmenée découvrir quelques spécialités culinaires locales du côté de Geylang. Nous avons commencé par nous installer dans une petite échoppe pour manger des grenouilles avec du porridge. En fait, les grenouilles sont stockées vivantes dans un vivarium et elles sont certainement apprêtées derrière le comptoir. Je n’ai pas assisté à la préparation mais je suppose que cela ressemblait à ce que j’ai pu voir au marché couvert de Phnom Penh (décapitation à la machette puis dépeçage…). Toujours est-il que sans penser à la recette, le résultat était vraiment délicieux et j’ai bien apprécié, d’autant que le plat avait été demandé « not too spicy » -pas trop épicé- ! Bon, pour tout avouer, manger des cuisses de grenouilles avec des baguettes, c’est un peu sport, surtout lorsqu’il s’agit de retirer les petits ossements avec ces mêmes ustensiles… Mais, je pense que je ne m’en suis pas si mal sortie que cela ! Il faut dire qu’avec mes précédentes escales en Asie, je m’étais déjà entraînée, avec les cacahuètes notamment…

Par la suite, nous sommes allées manger un premier dessert qui est en fait un fruit appelé durian (ou durion). Poussant uniquement dans le Sud-Est de l’Asie tropical, il est aussi appelé « King of Fruit » - roi des fruits. De la taille d’un gros melon, jaune ou vert, il possède une peau épaisse couverte de piquants. Sa chair est crémeuse, son odeur et son goût sont caractéristiques. J’ai trouvé cela assez spécial et un peu écoeurant sur la fin

Ensuite, nous sommes allées manger une sorte de crème caramel à base de lait de soja ou de fève, il me semble. Étant donné que je n’apprécie pas trop les flancs au départ et que la substance avait un goût prononcé, je n’ai pas terminé !

Nous avons achevé la soirée, que j’ai trouvé vraiment très sympathique, devant un dernier thé glacé.

La journée du 22 était consacrée à l’inspection générale du BCR Marne. En effet, le commandant représentant l’Amiral de la Force d’Action Navale à Toulon est venu pour se rendre compte de l’état du bâtiment, du moral du personnel et plein d’autres petites choses encore. Ce genre d’inspection est prévu régulièrement sur chaque bâtiment de la Marine Nationale. Une cérémonie avec inspection de tenue s’est déroulée sur la plate-forme hélicoptère. Nous étions tous en « grand blanc ».

Pour notre dernière soirée, je suis retournée du côté de Chinatown où je me suis à nouveau baladée dans ce quartier aux couleurs locales, bien qu’il ait du céder une grande partie aux gratte-ciels et aux banques. Nous sommes passées devant le plus vieux temple hindou de Singapour (1827) Sri Mariamman, voué à la divinité de la pluie.

et avons fait quelques dernières emplettes.
Réticente au début, nous nous sommes rendues non loin de là dans une crêperie bretonne ! Eh oui, en plein Singapour, des produits importés directement d’Armorique. J’ai finalement cédée et mangé deux galettes (une aux noix de St Jacques sur fondue de poireaux, et l’autre au fromage et au lard arrosée de cidre) et une crêpe au citron. Le retour à une cuisine plus traditionnelle fait parfois du bien sur cette année de campagne même si à bord, la cuisine est principalement française !


La veille s’étant bien passée, nous avons bénéficié d’une journée du dimanche supplémentaire, plutôt que d’un samedi inversé. Je suis alors partie en direction de l’île Sentosa. Ancien repère de pirates, elle est devenue une base de loisirs. Plusieurs parcs d’attraction tels que l’Underwater World, un tunnel de 100m courant entre deux aquariums, le Parc des Papillons ou encore les fontaines musicales (et j’en passe) sont proposés. Par ailleurs, la plage Siloso Beach, très belle, est totalement artificielle, avec du sable et des palmiers importés d’Indonésie.

Interdite à la circulation, je pensais pouvoir faire une bonne balade, mais finalement, j’ai été plutôt déçue de ce théâtre uniquement tourné sur le tourisme et le loisirs, d’autant plus que nous étions dimanche et qu’il y avait du monde !

 

Je garde finalement un très bon souvenir de Singapour et suis contente d’avoir pu profiter de mes journées pour parcourir les rues de cette ville. La marche a été une de mes principales activités pour ces visites, mais ce n’est pas plus mal puisqu’un transit, un peu plus long que d’habitude, nous attend !

Ecrit par Behess, à 13:07 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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