Bénédicte voguant sur l'océan indien

Dimanche 25 :

Ce soir, c’est barbecue : cuisses de poulet grillées, saucisses et steaks. Nous faisons cela sur la plate-forme hélico et tout le monde est alors mélangé. Pour la fin du repas, un vidéo projecteur et un drap sont mis en place pour faire un cinéma de plein air : nous pouvons alors regarder les sketchs de Marne TV tout en dégustant une bonne glace ! Une bonne soirée…

 Lundi 26 :

Aujourd’hui, nous avions prévu un mouillage aux Glorieuses avec un débarquement sur la plage pour se baigner. Mais les conditions n’étant pas optimales, le mouvement est annulé, seul l’hélico pourra décoller et faire un petit tour de courtoisie vers les légionnaires qui y séjournent.

Sam 10 :
Ca y est, nous arrivons à La Réunion, les températures sont bien plus agréables qu’au Cap ! Elles sont chaudes mais supportables. Nous pouvons d’ailleurs revêtir notre tenue d’été : soit les uniformes blancs pour la tenue de sortie, soit le short en « jean » avec les midships (= sandalettes en cuir marron) pour la tenue de travail/service courant. Je préparerai une série de petites photos à l’occasion. Nous accostons à Port des Galets. Mon rôle, lors de ces arrivées en escale, est de mettre en fonction les lignes téléphoniques. Ici, nous pouvons tirer un câble sur le quai pour avoir une ligne filaire, nous récupérons aussi des téléphones portables, pour les astreintes ou les autres appels (solution la plus courante lors des autres escales). Ensuite, différentes corvées se succèdent pour récupérer du matériel envoyé de métropole suite à des commandes « Marine» passées (=affrété), pour se réapprovisionner en vivres, pour descendre les poubelles ou encore tirer des câbles électriques entre le bâtiment et le quai. Après ces 8 jours de mer, une certaine effervescence règne.
14h : annonce du dégager mais certains d’entre nous n’ont pas encore terminé leur travail. Je sors vers 16h faire les boutiques (notamment d’informatique). Nous sortons ensuite manger au bord de la plage à Saint Gilles, les pieds dans le sable. Je prends de la dorade de je-ne-sais-plus-où et une salade de fruits exotiques ! Puisque nous avons loué une voiture et que je me suis désignée chauffeur (ça arrange tout le monde), je ne bois qu’un seul punch, je n’ai guère l’habitude de boire cette boisson, et j’ai la surprise de l’apprécier ce soir (il faut tout de même goûter aux spécialités !!). Nous continuons la soirée dans un bar avec de la musique (le donkey-kong ou quelquechose comme ça. En tous cas, il y a un gros gorille en statue sur la devanture et des aquariums au plafond). Nous faisons un dernier tour dans une boîte mais contrairement au premier bar qui avait des balcons sur tout son long et était aéré, ici la fumée de cigarette embaume. Nous ne restons pas longtemps. Il est déjà 3h15 et nous rentrons. Nous rencontrons beaucoup de gendarmes sur la route. En rentrant à la coupée, nous venons d’apprendre que les exercices d’entraînement avaient déjà commencé et que le gradé coupée avait été obligé de sonner l’alarme intrus car des personnes sont rentrées à bord en force .Finalement, heureusement que l’on est sorti si tard, sinon on aurait été réveillé par la sirène… (bon ok, ça c’est pour se donner bonne conscience…)

Dim 11 : (enfin, lorsqu’on est rentré de soirée, c’était déjà dimanche 11, mais on va dire que la journée que je raconte commence après avoir dormi !)
Je dors jusqu’à 10h30, en fait je pensais qu’il était déjà 11h30 mais comme nous avons changé plusieurs fois d’heure ces derniers temps, mon réveil n’était pas à l’heure (ce n’est pas la première fois que je me fais avoir…). Je prends donc mon temps et m’occupe un peu de moi. J'avais rendez-vous à midi trente pour visiter un peu l’île. Avec les deux heures de décalage avec la France, TéléFoot commence à peu près au moment où nous devions partir, dommage ! Nous ne décollons pas avant 14h-14h30. Heureusement, ils n’ont pas voulu suivre le grand prix !! Nous partons au Sud de l’île pour aller voir le volcan. Je conduis à nouveau, il faut compter deux bonnes heures de route. Nous nous arrêtons au niveau d’un cirque, le cadre est verdoyant. Nous montons alors jusqu’au volcan, cette fois, le cadre n’a plus rien à voir : le paysage est lunaire. Il n’y a quasiment pas de végétation, nous traversons une sorte de plaine très chaotique avec de la lave refroidie sur toute l’étendue. Il y a un vrai contraste avec le reste de l’île… Voilà d’ailleurs une photo de moi sur le plateau d’observation du volcan :

Nous rencontrons quelques embouteillages lors du retour, normal, il n’y a qu’une seule route principale qui fait le tour de l’île (une deux voies tout de même !) Nous rejoignons un groupe de mecan pour boire un verre (encore un punch maison pour moi) et manger un bout (encore un poisson mais je ne me souviens plus du nom, le serveur nous l’a bien vendu, il s’agit d’un poisson qui nage à 700 ou 800m de profondeur, je crois me souvenir. En tous cas, il était très bon). Nous ne rentrons pas tard, car la semaine recommence demain.

Lun 12 :
Branle-bas à 6h45. Et oui, il faut commencer tôt car il fait chaud vite. Je reçois beaucoup de monde aujourd’hui car avant d’arriver, le bâtiment avait envoyé un message pour demander diverses interventions extérieures pour nous aider dans notre travail. Je cours un peu partout mais m’en sors. Vivement la fin de journée. Au dégager (16h), nous partons rapidement pour une fois car un exercice d’alerte à la bombe est prévu. Comme nous ne voulons pas être évacués à un moment où nous ne le souhaitons pas, nous nous dépêchons de sortir. Nous allons faire quelques achats de T-Shirt « Pardon », marque réunionnaise. Je m’achète aussi un livre de cuisine créole et testerai cela à mon retour. L'équipe du bord a entraînement à 19h30. Je récupère une voiture et les rejoins à la fin pour manger un bout. Mais, lors de la dernière action, bel essai marqué par Nino. Malheureusement, à la fin de terrain, il y a un rebord et il se blesse. Direction les urgences et tant pis pour le resto… Il s’en sors avec une entorse à la cheville.

Ma 13 :
Les exercices de la méco se précisent, nous faisons un poste d’évacuation dans la journée. Tout le monde doit rejoindre son radeau et nous avons une explication de comment le larguer au cas où. On nous donne aussi les conduites à tenir et avons une instruction sur la brassière de sauvetage. Je cours aussi toute la journée et attends le soir avec impatience. Ces journées sont longues et fatigantes. Le dégager est à 17h30 passé, je file à pied au centre ville qui n’est qu’à 10 minutes et termine quelques achats de céréales pour le matin en mer mais aussi des épices pour le massalé, une préparation pour le rougail saucisses et d’autres produits que j’utiliserai à mon retour en France (il faut d’ailleurs que je commence à réfléchir où stocker tout cela). Je rentre à bord, dîne avec Nino (qui se ballade avec ses béquilles) au carré OM (=salle à manger des officiers mariniers) et me couche tôt.

Me 14 :
Aujourd’hui, nous partons en mer en fin d’après-midi, mais il faut d’abord que nous fassions la cérémonie pour le changement d’amiral, commandant la zone de l’océan indien (ALINDIEN) en début d’après-midi. La cérémonie se passe un peu comme celle de la prise de commandement au Cap sauf que cette fois, nous sommes en grand blanc et que nous ne sommes pas disposés de la même manière sur la plate-forme hélicoptère ! Dans la matinée, nous faisons un dernier tour pour arrimer tout le matériel. Mon serveur de messagerie et de données tombe en panne vers 11h, la poisse, ce n’est vraiment pas le moment ! Je tente une réparation rapide, les fonctionnalités premières sont retrouvées, ouf. Je mange rapidement à la cafétéria car je suis chargée de mettre en place la sono de la cérémonie avec Pascal, un de mes adjoints. Nous appareillons vers 17h et essuyons un exercice crash hélicpotère dans la foulée. Cette fois, les entraîneurs d’ALFAN (Amiral de la Force d’Action Navale), nous observent !

Je 15 :
Les exercices se succèdent : feu, voie d’eau, prise de coffre, mouillage, appontage et décollage d’hélicoptère et j’en passe. Nous faisons aussi un RAM (=ravitaillement à la mer), fonction principale du bâtiment. Encore une bonne journée de passée. Ce soir, nous passons la nuit au mouillage.

Je 1er sept :
Comme tous les matins de semaine à quai, branle-bas à 7h. Les mécans sont déjà à la machine !
9h : le poste de manœuvre général retenti. Tout le monde rejoint son poste. Je ne vois pas notre départ du Cap car je suis occupée à la réparation d’un intephone. Ce n’est pas grave, j’ai encore de belles images plein les yeux !
Nous récupérons notre hélicoptère. Et en profitons pour nous entraîner à un crash. Tout le monde s’active cette fois aussi.
La mer est un peu agitée et pour une reprise, je suis un peu barbouillée. Je mange tout de même à midi mais m’allonge un peu à l’issue.
En début d’après-midi, nous passons le fameux Cap de Bonne Espérance et nous nous dirigeons vers Simon’s Town pour faire un exercice avec les Sud-Africains. Nous restons au mouillage pour la nuit.

Me 31 août :
Dernier jour d’escale.
Je quitte le boulot vers 18h, prends une douche puis me rends à la coupée (= lieu pour descendre du bateau via une passerelle appelée « coupée ». Habituellement, il y a un gradé coupée et un factionnaire qui contrôlent l’accès au bâtiment, reçoivent les appels téléphoniques, émettent des diffusions, renseignent les gens. C’est aussi là que l’on se pointe lors de nos entrée/sorties pour savoir si les différentes personnes sont à bord. Sur ce bateau, il y a un graphique avec les noms des équipages, quartiers maîtres et officiers mariniers avec des horaires à pointer et pour les officiers et les officiers mariniers supérieurs, le nom, une photo correspondante et un loquet bord/terre ; ce tableau s’appelle « le renard »).
J’attends la navette mais c’est le commandant qui me propose de m’emmener car il s’y rend avec sa voiture. J’accepte et nous discutons le long du trajet. Je rejoins Nino au Mitchell’s, le QG, et partons un dernière fois au City Grill (QG aussi !). Je prends cette fois le plat végétarien car il m’avait tenté la dernière fois. Je n’ai pas vraiment faim mais bon.
Je rentre juste avant minuit car le bureau administratif reprend les devises jusqu’à cet horaire. Demain, c’est le grand jour !

Ma 30 août :
Ce soir, je décide d’aller chez le coiffeur car d’ici quelques temps la longueur de mes cheveux ne sera plus réglementaire et comme je ne connais pas le temps que j’aurai de disponible à la Réunion, je préfère y aller maintenant. Surtout qu’une cérémonie pour le changement d’amiral est prévue.
J’arrive donc à 18h et l’on me donne rendez-vous à 19. Cela me convient parfaitement puisqu’en quittant le bord on m’avait prévenu que c’était plutôt difficile de se faire coiffer sans rendez-vous.
Lorsque je suis reçue, on me fait asseoir directement à la table avec le miroir. Là, la coiffeuse prend mes cheveux et se met à les coiffer un peu. Je commence donc à m’inquiéter et précise que je souhaite un shampoing auparavant. En fait, la coiffeuse passe 15 bonnes minutes avec son client pour connaître son cuir chevelu, ses cheveux et lui propose plein de produits qu’elle fait sentir pour l’amadouer ! Elle m’indique alors le prix à payer pour la coupe et tous les produits (1000 Rands, c'est-à-dire environ 125 Euros). Mais je ne veux qu’une coupe de cheveux, moi… Bon, finalement, je passe au bac et je m’en sors avec une coupe au carré de deux ou trois centimètres en moins et un brushing (très lisse puisque fait au sèche cheveux puis au fer à lisser !). Je suis satisfaite du résultat même si cela aurait pu être plus court mais bon. Je suis d’autant plus contente, que c’est une première pour une coupe de cheveux demandée en anglais !

Lu 29 août :
Dans 15 jours, une MECO (mise en condition opérationnelle) nous attend. Il s’agit de faire des exercices d’incendie, de voies d’eau, de simulation de combat ou encore d’évacuation afin de s’entraîner.  Nous avons donc une instruction sur les radeaux de survie et les brassières de sauvetage dès l’appel. Puis nous enchaînons sur des petits exercices de rapidité pour que chacun connaisse sa place et les réflexes à avoir. Cet été, 2/3 du personnel a été renouvelé. Il faut donc apprendre à travailler ensemble, dans des structures inconnues pour la plupart. En effet, beaucoup d’entre nous déjà embarqués mais chaque bateau est différent que ce soit dans son aménagement que dans son organisation.
Ce matin, j’ai repris quelques devises et finis mes achats dans la soirée. Je mange dans un resto à sushi car c’est le choix de la majorité mais je prends du Kingklip grillé. En fait, j’adorais le poisson cru jusqu’au jour où je suis tombé malade avec un plat japonais, maintenant cela passe plus difficilement. Mais je retenterai un jour ! Nous rentrons vers minuit trente après un dernier verre au Mitchell’s.

Di 28 août :
Comme samedi, je me réveille à midi trente. J’en profite pour me prendre une bonne douche et m’occuper de moi (lait corporel, masque du visage…). Depuis samedi déjà, nous avions prévu de grimper à Table Mountain en fonction du temps. Mais il est presque 14h et les garçons ne sont, soit pas rentrés, soit encore au lit. Je trouve en dernière minute un groupe de personne du bord qui s’y rend, je me change illico presto et les accompagne. Nous prenons un fourgon-taxi qui nous emmène au pied du téléphérique après avoir négocier le prix en fonction du nombre de personnes dans le groupe. La montée en téléphérique est rapide mais impressionnante.

Le plateau de la cabine tourne pour que tout le monde puisse voir le paysage de manière panoramique. J’ai un peu mal aux oreilles en arrivant en haut : c’est l’altitude (jusqu’à 1000 m). En haut, c’est un vrai plateau, d’un côté on y voit jusqu’au Cap de Bonne Espérance et de l’autre, Cape Town. Le panorama est magnifique, il ne fallait pas rater ça. Par chance, la vue est dégagée hormis une petite brume. Nous nous arrêtons à la terrasse pour boire un verre en contemplant la vue.
Côté péninsule:

Côté Cape Town:

Nous rentrons vers 18h, je mange au fast food asiatique avant de rentrer à bord car j’ai un petit compte rendu à taper et à rendre pour le lendemain matin. Cela me prend une bonne demi heure puis je vais boire un thé devant les résultats du foot Ligue 1 avant de me coucher (il faut reprendre le rythme, demain une nouvelle semaine commence !).

Sa 27 août :
Je dors jusqu’à midi et demi, j’ai du sommeil à rattraper et cela me fait du bien. Je jette un œil sur le registre pour voir si Nino est rentré, il semble encore au lit... Je me prends une bonne douche et décide d’aller en centre ville faire les boutiques. Pas de chance, celles-ci ferment à 14h, le samedi ! Je prends donc un taxi vers le Waterfront où je flanne dans les galeries marchandes. Je rentre à bord à 18h30.
J’hésite à sortir car je commence à avoir un coup de barre. Finalement, je me dis que je n’ai pas fait de « grosses » soirées à Cape Town. Les personnes avec lesquelles j’ai l’habitude de sortir sont déjà au Mitchell’s, je grignote donc des noddles dans mon poste avant de repartir au Waterfront vers 21h. Nous retournons à l’Opium , j’en fais la fermeture à 4h30. Je ne regrette pas et ne suis même pas fatiguée. Je reste d’ailleurs au bar OM à discuter jusqu’à 5h30. J’y vois passer quelques personnes bien fatiguées, leur « conversation » fait sourire !

Ve 26 août : 
7h : Branle-bas avec musique réglementaire pour le réveil ! Aujourd’hui, le son est nettement plus fort que d’habitude et devient presque désagréable lorsqu’on a encore les yeux et surtout les oreilles pleins de fatigue ! Normal, le volume est plus élevé. On nous a demandé de faire des investigations et mon équipe a agit en conséquence. Je me maudis moi-même !
Je passe la journée à courir partout comme d’hab’, mais avec une diffusion audible partout !
16h : Cette fois, c’est décidé, je dégage tôt pour faire un peu de vélo, d’autant que le ciel semble dégagé. Je redonne quelques coups de pompe histoire d’ajuster la pression des pneus et c’est parti ! Bon, le souci, c’est que je n’ai regardé le ciel que du côté de la coupée, c'est-à-dire vers la mer, je n’avais pas vu les nuages gris accrochés à Table Mountain sur l’autre bord… J’essuie donc une petite averse au départ. Je pars en direction de Sea Point en roulant évidemment … à GAUCHE ! Eh bien, pour tout dire, ce n’est pas si compliqué que cela, une fois lancée, il suffit de suivre le mouvement. L’aller est assez difficile car de vent souffle très fort. D’ailleurs, il m’empêche parfois d’avancer lorsque je le prends de face ! En tous cas, le front de mer est magnifique, d’autant que la mer est déchaînée. Roulant sur la promenade longeant les plages, je prends même des embruns : je me sens revivre ; tout cet air maritime dans le visage. Je vous laisse imaginer le retour plus aisé avec le vent dans le dos.
Voilà une photo de la côte:

J’arrive avant la nuit car il faut se méfier de la circulation.
Ensuite une petite douche et je pars pour le Mitchell’s avec Nino et les autres. Nous mangeons au Hildebrand où je me laisse tenter cette fois par des raviolis épinards/ricotta. Ensuite nous retournons au Mitchell histoire de faire la fermeture à 2h, puis nous nous rendons à l’Opium pour danser un peu. L’ambiance est sympa et je m’amuse ! Vers 3h30, je rentre me coucher laissant certains continuer vers d’autres endroits de la nuit…

Sa 20 Août : Temps doux + soleil

Je me lève à nouveau vers 8h afin d’aller à GreenMarket, un marché d’ « africonneries » (babioles typiques d’Afrique telles que girafes et autres animaux en bois, tissus, bijoux …). Mais un mecan qui devait m’accompagner a du boulot. Un peu fâchée de ne pas avoir été prévenue la veille, je retourne me coucher car je manque tout de même un peu de sommeil ! Je pars finalement seule à 11h30 en direction du centre ville. Je marche un petit bout de temps et traverse le quartier de la gare : je ne fais pas la fière. Je me glisse ensuite dans une galerie marchande afin de me mêler à la foule et de passer dans des lieux plus ou moins civilisés… 

J’arrive au fort de bonne espérance construit en 1666. Je visite les cachots et observe la visibilité du haut des « remparts ». Il y a aussi un musée militaire avec l’évolution des uniformes et un autre musée avec des objets de valeur ayant appartenus à « je ne sais plus qui» !

Finalement, je décide de faire une promenade en calèche dans le vieux Cape Town, puisque les départs se font du fort. La ballade est fort sympa et me permet de soulager mes pieds qui souffrent dans mes nouvelles chaussures ! Nous passons dans le parc botanique et des mariés utilisent la calèche pour faire des photos. Je rencontre aussi des écureuils !

Ensuite, je décide d’aller vers Long Street, une grande avenue de boutiques mais je suis surprise de voir que tout est fermé ! En effet, les magasins ferment vers 17h la semaine et 1(h le samedi. Il faut se rendre dans les grandes galeries commerciales comme le Waterfront ou CanalWalk pour faire du shopping jusqu’à 21h même le dimanche ! Je rentre donc en taxi et décide de m’allonger une demi heure car une soirée filles m’attend.

Nous partons vers 19h et allons au Morton’s, un bar plus calme que le Mitchell’s et surtout sans les gars du bateau. Nous prenons toutes un cocktail, je choisis le mien à base de jus de fraise : un délice. Nous allons ensuite dans un resto familial de grillade style « Buffalo Grill ». Je prends un bon morceau de bœuf sauce chili (dommage, ça pique un peu trop à mon goût…). Nous nous rendons ensuite au Quay Four où nous prenons un shooter et dansons un peu sur du rock. Ensuite nous allons au Cruise, une boîte gay car nous avions reçu une invitation de la part du coiffeur chez qui certaines filles avaient passé l’après-midi (pour des mèches, coupe, massage…) En effet, il y est « créature » le soir, nous avons même eu l’occasion de la saluer. La musique n’est pas super et certaines d'entre nous se sentant mal à l’aise dans ce milieu, nous rentrons vers 1h30.

Di 21 : Temps couvert mais températures douces

Je comptais faire une grasse mat’ et récupérer mais je suis réveillée à 9h30 car il y a sois disant une communication téléphonique pour moi : je l’attends encore ! Je n’arrive pas à me rendormir tant pis, ce sera pour le week-end prochain ! Je mange à bord et pars ensuite entre filles boire un thé (enfin pour elles, un chocolat chaud) au Waterfront. Je reste ensuite dans la galerie pour faire quelques courses et faire développer quelques photos à partir de ma carte mémoire. Je rentre avec la navette de 18h et mange à nouveau à bord. Je ressors juste pour une heure car j’ai repéré un joli pendentif en tanzanite (diamant bleu vendu en Afrique de Sud) mais je n’avais pas l’argent sur moi.

Encore un week-end de passé mais il faudrait tout de même que je me mette sérieusement à faire du sport !

Les Me 10 et Je 11 août : rien de bien passionnant à raconter, je reste à bord le soir et travaille de manière classique en journée : la diffusion connaît déjà mon nom !!

J’ai juste profité d’une accalmie pour aller courir au-delà du Waterfront. Il y a une belle promenade le long des plages. Je suis partie du bateau et, a priori, beaucoup font cela mais en prenant la première navette, profitant ainsi du maximum de temps avant la nuit (18h) dans un cadre plus sympa que les containers du port !

Ve 12 août 2005 :

J’avais prévu de faire du vélo le long de la mer puisque nous dégageons à 15h le vendredi. Malheureusement, une réunion programmée au dégager (quelle idée…) et des problèmes informatiques m’occupent jusqu’à 19h au moins. Pour me changer les idées, Nino me propose d’aller manger un bout. Nous sommes tous les deux d’accord : nous ne voulons pas aller au CityGrill. Nous mangeons alors dans un resto de poisson qui propose une carte en français !! C’est toujours bien de savoir ce qu’on mange, surtout si on veut changer du steack frites…De toutes manières, je choisis la plupart du temps le plat que je ne connais pas et qui semble le plus original! Je prends du Kingklip, poisson sud-africain, c’est un régal. Nous reprenons la navette de 23h15 sans passer par le Mitchell et donc sans tomber dans  quelque traquenard que ce soit !

Sa 13 août 2005 : Journée entrecoupée d’averses

Ce matin, pas de grasse mat’ non plus, je me lève à 8h. En effet, nous avons loué une voiture à 4 pour le week-end. Nous avons rendez-vous avec l’agence à 9h pour récupérer une Chico (=Golf I). A priori, ici, les horaires ne sont pas forcément respectés : c’est l’Afrique là… Je conduis la voiture à gauche sur quelques mètres car mon nom a été mis en conducteur. Il fallait donc faire bien devant l’agence ! Ensuite, je fais co-pilote. Les deux autres filles dormiront une bonne partie du trajet à l’arrière. Nous partons vers 9h45 direction le Cap de Bonne Espérance en suivant la côte de l’Océan Indien. Enfin, pas vraiment car la limite officielle de l’océan indien et de l’océan atlantique se fait à Agulhas (pointe la plus Sud de l’Afrique du Sud). Donc pour être exact, nous avons pris la côte Est de la péninsule ! Nous passons par Simon’s town où se trouve une base navale militaire du pays et faisons une halte juste après cette ville, à Boulders Beach pour observer une colonie de pingouins. Pour ce qui s’imagine la banquise etc…, c’est raté car il s’agit d’une race vivant en Afrique du Sud et qui supporte des températures plus élevées que ses cousins d’antarctique ! Je vous laisse découvrir :

 Après beaucoup d’amusement et de rigolade, nous repartons vers la réserve naturelle du Cap.

A l’entrée, nous sommes prévenus qu’il ne faut pas donner à manger aux babouins et de faire attention à eux. En effet, il y en a partout et d’ailleurs des personnes sont payées pour les chasser à coup de lance-pierres. Il faut se méfier, car les babouins agressent les visiteurs notamment ceux qui ont de la nourriture ! D’ailleurs, lors du repas, la porte du resto est restée ouverte l’espace d’un instant et un singe en a profité pour monter sur les tables et vider une corbeille de pain : il savait où aller !

Nous avons pris le funiculaire pour monter jusqu’au phare de CapPoint, point le plus Sud de la péninsule. L’océan était sympa à regarder malgré le temps gris. On remarque une ligne sur l’eau qui est la différence des courant des deux océans. D’en haut, on a pleine vue sur le fameux Cap de Bonne Espérance. Je vous laisse observer :

Nous remontons le long de l’océan atlantique, côté ouest. Le relief est plus prononcé. Nous finissons par un tour à CanalWalk, histoire de faire quelques emplettes et rentrons pour 18h30.

Nous prenons une douche et ressortons dans la foulée. Il n’y a personne au Mitchell, nous passons une soirée filles tranquille! Nous ne mangeons pas par manque d’appétit. En effet, nous avons déjeuné à 15h et avons abusé en prenant un dessert ! Nous rentrons tôt car la journée nous a un peu fatigué et une autre nous attend demain.

Di 14 août 2005 : Beaucoup d’averses et vent

Comme hier, je me lève à 8h. Nous partons cette fois à 9h précise puisque la voiture est déjà là et prenons la direction du jardin botanique de Kirstenbosh. Il pleut beaucoup et essayons de profiter des installations couvertes (serres, expo…). Le jardin est immense et nous n’avons pas le temps de tout voir surtout avec la grosse pluie qui s’abat sur nous ! Nous avons tout de même la chance de voir de belles espèces et profiter de la plénitude du lieu.

Ensuite, nous partons vers Hermanus, village de la côte sud connu pour la venue de baleines dans sa baie pour mettre bas.  Je vous épargne des photos car vu la performance de mon zoom, on ne voit qu’une tache noire au milieu de l’eau ! Pour signaler aux curieux, où regarder lorsqu’une baleine est visible, il y a un « crieur » avec une corne de brume et des correspondances de sons et de direction. Voyez vous-même :

J’ai pu voir deux plongées, les baleines relevant leur queue quelques secondes. J’en ai aussi vu souffler et une autre sur le dos qui montrait ses nageoires. C’était vraiment très sympa aussi.

Sur le retour, nous pouvons observer ghettos qui bordent l’autoroute menant à CapTown. On observe un grand décalage entre cette ville si civilisée et ces cabanes entassées !

La photo est floue car évidemment nous ne nous sommes pas arrêtés. La photo est prise derrière la vitre de la voiture sur l'autoroute!!

Une fois rentrée, je profite d’un peu de temps pour faire une lessive et du repassage avant de reprendre une semaine de boulot.

Lu 15 août 2005 : beau temps, normal, on bosse !

Eh oui, aujourd’hui, nous ne bénéficions pas du 15 août car le jour n’est pas férié en Afrique du Sud. Les ouvriers du port sont donc être présents.

J’ai pas mal de papiers à traiter, je travaille donc jusqu’à 19h pour essayer d’avancer un peu.

Nino devait aller voir l’aquarium hier après-midi mais il a du croiser un bar avec un bocal car il nous a ramené tout fier les clichés d’un poisson rouge !!

Puisque je n'ai créé mon joueb que le 7 août, je vais faire une première partie en rétroactif.

 DIM 24 JUILLET : 

D’abord : JOYEUX ANNIVERSAIRE MYLENE (Un livre de « Julie Cuisine » offert lors du petit déjeuner)

10h10 :Départ de mon train en gare de Metz en direction de Paris-Gare de l’Est. Papa et Mylène m’ont accompagnée (François s’est levé pour dire au revoir mais s’est recouché dans la foulée. On a besoin de sommeil à cet âge là…)13h : Arrivée en gare de l’Est, je marche avec mes 30 kg de sacs, plus mon bagage à main de 5kg , mon pc portable et mon sac à main vers la gare du Nord (pour ceux qui ne connaissent pas, il y a un grand escalier à monter et quelques deux ou trois centaines de mètres à parcourir). De quoi avoir chaud puisque je suis déjà plus ou moins habillée pour l’hiver de l’Afrique du Sud et surtout je suis chargée !
14h : Après avoir attendu un bon moment aux guichets pour obtenir un billet (les distributeurs automatiques ne fonctionnent pas : « la SNCF des idées d’avance »), j’achète un sandwich rapidement et prends le RER direction Roissy-Charles de Gaulle. A la gare RER, j’avoue avoir un peu de mal à me repérer et je prends finalement une navette pour me rendre au terminal1.
SURPRISE : l’avion est annulé ! (en fait, j’avais déjà reçu un coup de fil vers 13h pour me prévenir mais il fallait tout de même me rendre à Roissy)
Il faut alors attendre 16h, pour se faire connaître et obtenir une réservation pour le Mariott Hôtel à proximité de l’aéroport.
17h30 : Nous sommes emmenés en navette vers cet hôtel de repli et devons nous tenir prêts pour un départ à tout moment. Les chambres sont très luxueuses (à la réception le prix indiqué est 300 Euros la nuit !), j’ai deux lits de 1m80, de la grosse moquette au sol, une baignoire (dont je ne profiterai pas car je n’ai pas le courage de faire couler un bain le premier soir), une connexion Internet en libre accès pour un pc portable personnel (très appréciable quand il s’agit de faire passer le temps !) et encore de plein de belles choses). Les repas, à la hauteur de la qualité de l’hôtel, sont eux aussi pris en charge.

Le temps parait long…

LUN 25 JUILLET :
Journée :Toujours pas de nouvelles, je file dans Roissy village histoire de me dégourdir un peu les jambes et sinon je passe mon temps à lire ou sur Internet.
20h15: Finalement, après 24 heures d'attente incertaine, une hôtesse vient nous prévenir au moment du dessert que nous pouvons nous présenter à l'aéroport d'ici 30mn pour un décollage à 22h. Les valises n'étant pas défaites, il ne restait plus qu'à sauter dans la navette. Certains étaient arrivés aux guichets d'embarquements avant d'autres, ils ont alors été à nouveau dans la file d'attente pour "pré-réserver" des places. Deux d'entre nous ne pourront prendre cet avion et nous rejoindrons qu'une semaine plus tard car les mouvements sociaux sur South African Airways perdurent !
22h15 : Décollage, puis service d'un dîner (j'ai emprunté pour une durée indéterminée une petite cuillère mais pas de couverture cette fois-ci !)
23h30 : DODO avec la paire de chaussettes et le "cache-yeux" fournis.

MA 26 JUILLET :
07h15 : Réveil et service d'un petit dej assez "space" (enfin, rien d'extraordinaire pour ceux qui connaissent la nourriture servie dans les avions...)
09h15 : Atterrissage à Johannesburg, puis, de longues files d’attente pour les formalités de douanes. Lors de la récupération des bagages, il me manque mon gros sac bleu de 21kg ! Après quelques recherches, je fais à nouveau, une file d’attente pour déclarer la perte…Nous négocions un sandwich car avec les mouvements sociaux, nous ne savons encore comment faire pour aller au Cap ! Finalement, nous avons un avion à 14h30 mais qui ne décollera qu’à 15H15.
17h15 :Atterrissage à Captown, il fait presque nuit. C’est l’hiver et il fait bien plus froid qu’à Johannesburg. Sur le tapis roulant des bagages, je retrouve mon sac, je suis vraiment contente…j’avais peur d’avoir tout perdu.  Nous sommes reçu par le commandant équipage pour nous emmener à bord en passant par le service immigration (eh oui, il faut un tampon qui va bien, puisque nous ne repartirons pas par avion, ni ne passerons par les services de douanes à la fin de notre séjour !).