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Bénédicte voguant sur l'océan indien

Bénédicte - 1 an campagne sur BCR Marne

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Sihanoukville – CAMBODGE

--> du 27 mars au 1er avril 2006

Après deux jours de transit, nous arrivons dans un pays voisin, et accostons à Sihanoukville.
Vue du bord une fois à quai :
(Koh Pos)
Le Cambodge partage non seulement ses frontières avec la Thaïlande mais aussi avec le Laos et le Vietnam. Sa superficie est d’environ 181 000 km2 soit 1/3 de la France. Sa population comptait 13,4 millions d'habitants en 2004, cela qui fait de lui un des pays indochinois les moins peuplés.
Ses ressources naturelles sont principalement le bois, la pêche, les pierres précieuses notamment le saphir et la culture de riz, légumes, maïs, tabac, bananiers, orchidées, coton ou encore caoutchouc. Abondantes et combinées à un faible peuplement, ces richesses naturelles auraient dû prévenir le pays de la famine mais les évènements politiques de 1970 ont rompus cette stabilité. Sa capitale est Phnom Penh et son plus grand port est Sihanoukville sur le Golfe de Thaïlande.
De 1894 à 1954, l’Indochine française (Laos, Cambodge et Vietnam) était sous le protectorat de la France, répondant alors à sa juridiction. Le Cambodge effectuait son commerce maritime international via le Mékong. Mais le delta du Mékong vint sous contrôle des Vietnamiens à la dissolution de l’Indochine Française et il fallu chercher un accès sur l’océan et construire un nouveau port. Kompong Som fut choisi pour sa profondeur d’eau et son accès facile. La construction du port, financée par la France, ainsi que de la route 4, financée par les Américains et reliant Kompong Som à Phnom Penh dura de 1955 à 1960. Les habitations des ouvriers au Sud Est du port s’élevèrent de plus en plus, formant alors la ville. A l’achèvement de ce projet, la ville fut renommée Sihanoukville en l'honneur de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge. Les beaux jours de Sihanoukville arrivèrent dans les années 60 grâce au succès commercial de son port. Une multitude de constructions, dont une brasserie, un dépôt d’huile et l’hôtel de l’Indépendance, ainsi qu’un agrandissement du port survinrent entre 1965 et 1970. Sihanoukville entra dans l’histoire du conflit américano-vietnamien à la fin de années 60, début 70 en servant de point de transit d’armes pour les forces pro et anti-américaines basées au Vietnam. L’engagement le plus direct fut le 13 mai 1975 lorsque les Khmers Rouges capturèrent le S.S. Mayaguez, un bâtiment conteneur US. Essayant de faire libérer le bateau et son équipage, les forces américaines engagèrent le combat avec les forces Khmers Rouges sur Koh Tang, une île proche de Sihanoukville et essuyèrent de nombreuses pertes face à une résistance féroce. Les bombes américaines frappèrent la base navale de Ream, les entrepôts du port de Sihanoukville ainsi que le terrain d’aviation, le chantier ferroviaire et la raffinerie d’huile. Le bâtiment et son équipage furent relâchés le 15 mai durant la bataille.
Sihanoukville, en Khmer : Preah Seihanuk, est le seul port maritime en eau profonde du Cambodge.

Le premier soir, j’ai fait un tour en ville à dos de mototaxi, quasi seul moyen de locomotion urbain. Après un tour au marché,

j’ai pu goûter à une petite crêpe dentelle vendue à la sortie des écoles. Cela n’est pas très nourrissant mais pas mauvais du tout et surtout l’odeur était alléchante…

Ensuite, j’ai beaucoup marché et me suis arrêtée au rond point des Lions d’Or. La statue fut réalisée en 1996 et payée par les habitants de Sihanoukville. C’est un vrai point de repère, notamment pour les jeunes de la ville.

J’y ai mangé une soupe, un peu similaire à celle que j’ai eu l’occasion de goûter en Indonésie. Un bouillon sur un petit réchaud où l’on glisse légumes, nouilles chinoises, fines tranches de poissons, œuf, boulettes de je ne sais quoi (et je ne préfère peut-être pas savoir)…. Le tout à déguster avec des baguettes (puisque je m’étais déjà essayé sur les cacahuètes avec ces ustensiles, je ne me débrouille pas mal du tout !)


Les deux premiers jours, je suis partie en excursion pour visiter les temples d’Angkor. Nous sommes partis en bus en direction de la capitale et les 4 heures de trajet nous ont permis de découvrir des paysages encore une fois impressionnants et dépaysants. Lors d’une halte à mi-parcours, nous avons rencontrés un groupe de femmes et jeunes filles qui vendaient du Jack fruit (fruit du jaquier) ainsi que d’autres fruits exotiques.

L’après-midi était libre dans Phnom Pehn et nous en avons profité pour visiter la ville. Nous nous sommes d’abord rendu au Wat Phnom, un temple qui surplombe la ville.

Puis nous nous sommes arrêtés chez « Tintin » afin de manger un morceau. J’ai donc pris une soupe khmère au poisson suivie de poulet à la citronnelle, spécialité du pays.

C’était très bon, mais il y avait trop à manger ! En boisson, c’était du jus de citrouille : un peu spécial avec une ressemblance avec un sirop d’érable : j’ai apprécié moyennement. J’ai aussi eu l’occasion de goûter à une soupe de bambous, très bonne.
Ensuite, nous avons été faire un tour au marché couvert

où nous avons vu des mygales frites
(que nous n’avons pas osé tester)
et des grenouilles (de la taille d’un gros crapaud) décapitées devant nous puis dépecées…
De nombreux stands étalaient viandes, poissons séchés ou encore coquillages étranges.



C’était très intéressant à voir.
Nous sommes ensuite reparti en touk-touk cette fois afin de nous rendre au Palais Royal.

Le palais royal fut construit une première fois en 1434 lorsque Phnom Penh remplaca Angkor comme lieu de résidence royale. Elle fut abandonnée au début du XVIème siècle pendant le règne du roi Punnheayat. Au retour de la famille royale en 1866, sous Norodom Ier, le palais fut reconstruit. Autrefois cette demeure était appelée « Preah Boram Reach Vang Cahdomuk Mongkul » en raison de l’intersection des quatre rivières (le Mékong supérieur, le Tonlé Sap, le Mékong inférieur et le Tonlé Bassak) dans la ville. La zone du Palais Royal fait 435m de long sur 421 de large et est entourée d’un grand haut mur décoré., construit en 1866. Toute la construction est de type traditionnelle Khmer, selon les plans de l’important architecte Okhna Tep Nimith Mak. J’ai trouvé la visite bien plus agréable qu’à Bangkok, car il y avait beaucoup moins de monde ! Juste à côté, se trouvait la Pagode d’Argent.

Ce temple fut construit une première fois en bois et en pierre, à la fin du XIXème siècle, sous le règne de Sa Majesté le Roi Norodom. En 1962, sur les conseils de Sa Majesté la Reine Kossamak Nearyreath (la mère du roi Sihanouk) et sous la direction du roi Sihanouk, le temple fut démoli puis reconstruit selon le même style architectural avec une terrasse et des colonnes en marbre importé d’Italie. Le temple est connu par les Occidentaux sous le nom de « Pagode d’Argent » du fait de son sol argenté. En effet, le plancher est complètement recouvert de 5329 carreaux en argent, pesant chacun 1,125kg. A l’intérieur du temple, on trouve 1650 objets d’art, la plupart étant des statuettes de Bouddha faites de divers matériaux tels que l’or, l’argent, le bronze dans lesquelles sont incrustés des diamants, saphirs, rubis et autres pierres précieuses.
Nous avons terminé l’après-midi en longeant la rivière Tonlé Sap, affluent du Mékong.

Pour la soirée, nous étions conviés à l’ambassade de France, en uniforme, pour un cocktail où nous avons eu l’occasion de rencontrer des militaires cambodgiens ainsi que des ressortissants français installés à Phnom Penh ou les environs.

Dès 6h, nous sommes partis en direction de l’aéroport international afin de prendre un avion à hélice réservé uniquement pour notre groupe. Après une heure de vol, nous nous sommes posés dans le petit aéroport de Siem Reap, à proximité du site d’Angkor.
Jusqu’en 1432, le site d’Angkor était aux mains des Siamois. Puis abandonné par les Khmers, il fût envahie par la forêt et tombé dans l’oubli jusqu’au XIXème siècle, lorsque les explorateurs français puis les archéologues le découvrir.
Tout d’abord, nous nous sommes dirigés en mini bus, ultra climatisé, vers la porte Sud. En effet, c’est la plus remarquable des cinq portes d’Angkor Thom. Le chemin est bordé de chaque côté par une rangée de statues géantes tirant un énorme Naga (=serpent fabuleux de la mythologie indienne, nagini au féminin. La tradition khmère suppose le naga comme le fondateur mythique du royaume, la dynastie royale résultant de l'union de la fille du Nagaraja (roi-serpent) et d'un brahmane (peuple dirigeant les cérémonies royales, une des 6 divisions de la société khmère parmi la famille royale étendue, les brahmanes, les moines, l'administration, le peuple et les esclaves). Il est aussi le gardien protecteur des temples et associé à l'arc-en-ciel reliant la Terre et le Ciel. Le naga humanoïde et à plusieurs têtes constitue un thème important dans le décor architectural khmer où son long corps est notamment utilisé comme balustrade pour border les chaussées monumentales d'accès au temple).



Nous nous sommes ensuite rendus, par l’entrée Est, au temple de Bayon, centre de la ville d’Angkor (Angkor Thom). Ce temple possède 54 tours qui sont décorées par des visages orientés selon les points cardinaux. La signification de ces visages souriants reste énigmatique, représentant peut-être un dieu hindou ou le roi Jayavarman VII.

Par la suite, nous avons vu la terrasse des éléphants et celle du roi lépreux, qui tire son nom de la statue trouvée sur son sommet. En effet, le dernier palais royal fût construit à partir de matériaux légers, tels que le bois ou la brique mais seules les parties les plus solides sont encore visibles. De nombreuses frises recouvrent les murs de ces terrasses, représentant des éléphants avec leurs gardiens ou encore des scènes de l’enfer.

Nous avons déjeuné dans un restaurant, le Bayon II, qui proposait un buffet avec divers plats du pays. Malheureusement pour moi, la cuisine cambodgienne utilise beaucoup la noix de coco, ce qui a limité mon choix dans les plats qui, pourtant, avaient l’air très appétissants !

Après un repas expéditif, nous sommes arrivés aux temples d’Angkor, chef d’œuvre de l’architecture khmère et dont les cinq tours sont visibles de Siem Reap. La zone couvre 1km sur 800m et est entourée d’un canal de 200m de largeur. Elle représente une petite ville en elle-même, mais la plupart des bâtiments, construits en bois, ont disparu aujourd’hui. Il s’agit du plus grand temple du monde, le volume de pierres utilisé dans sa construction est égal à celui de la pyramide de Kheops et celles-ci sont entièrement sculptées…

Pour se rendre aux terrasses supérieures, où se trouvaient les bassins, il est nécessaire de gravir de hauts et impressionnants escaliers.
ce n’était pas de tout repos !

Le lendemain, pour ma dernière journée du dimanche, je suis d’abord allée faire un tour en direction du square de l’Indépendance, où a été édifié en 1985 un monument pour fêter la fin de la guerre et l’indépendance au Cambodge.

J’ai ensuite suivi un petit chemin pour rejoindre le temple d’en bas, le deuxième temple de Sihanoukville, en opposition au temple d’en haut.

Par la suite, nous avons enfourché une mototaxi afin de nous rendre à Stung Hôw, village de pêcheurs traditionnel, situé à 24km de Sihanoukville. Le trajet fut assez épique car nous avons traversé la pleine campagne cambodgienne et avons essuyé un bel orage. Ce qui nous a valu de rester abrités chez l’habitant pendant presque 2 heures, au milieu des poules, des chiens et des enfants !

En tous cas, les paysages étaient magnifiques.
Nous sommes ensuite arrivés à ce fameux village, où l’on nous étions un peu mal à l’aise car les habitants n’avaient pas l’air de rencontrer souvent des étrangers. Ils sortaient tous dans la rue pour venir nous voir et les enfants nous suivaient dans tous nos mouvements. Les maisons sont en bois et sur pilotis.

C’était vraiment très joli et j’ai énormément apprécié toutes ces belles images.

Pour le dernier soir, je me suis rendue au Sokha Beach Resort, le complexe luxueux de Sihanoukville. C’est vrai que la piscine était superbe et que l’hôtel était digne de ceux rencontrés lors de mes escales dans les Émirats. Je regrette un peu qu’il soit au Cambodge alors que la plage est envahie de petits bungalows authentiques et confortables (testés par ma pomme pour une nuit !). Toujours est-il que nous avons dîné dans le restaurant et pour rester sur la cuisine locale, j’ai d’abord pris en entrée une salade khmère aux vermicelles :
 : très sympa
puis un Hor Fun, un mélange de pâtes cambodgiennes avec des légumes et quelques crevettes, délicieux aussi,

Pour le dessert en revanche, je me suis laissée tentée par un sorbet Jasmin et « Passidan ». La boule, qui devait être celle au jasmin était plutôt sympa mais je n’ai guère apprécié le passidan (je ne sais pas de quoi il s’agit !)

Mon escale au Cambodge se termine et d’énormes souvenirs me restent tant j’ai apprécié ses paysages, ses scènes de la vie quotidienne, ses habitants et ses coutumes. Pourtant, je n’ai pas vu grand-chose de ce pays !

Ecrit par Behess, le Jeudi 13 Avril 2006, 11:49 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Commentaires

Merci !

Coco

13-04-06 à 22:05

pour les belles images et tes commentaires toujours très documentés ... Une vraie encyclopédie !

Merci oui pour m'avoir fait revivre mes impressions cambodgiennes quand j'y étais il y a quelques années déjà. C'est vrai qu'on ne ressort jamais tout à fait indemne de telles plongées au coeur de la vie des gens .

Continue à bien profiter de tes escales et à nous faire partager tes émotions.

Je t'embrasse bien fort

Marie-Claude


Re: Merci !

chereau

19-04-06 à 12:50

merci de nous faire voyages moi et ma fille c est super de voir tout ce qui ce passe en escales , car mon homme de donne des nouvelle mais pas facile a imager les pays que vous faite , et c vrai du prend de super photo et le commentaire on super , merci a toi , et j espere te voir des votre arrive en france ,


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