Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Bénédicte voguant sur l'océan indien

Bénédicte - 1 an campagne sur BCR Marne

Page principale

DJIBOUTI – RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI - du 29 novembre au 6 décembre 2005

D'une superficie de 23.000 km2, la République de Djibouti est située dans la corne de l'Afrique, au débouché du détroit de Bab El Mandeb qui sépare la Mer Rouge de l'Océan Indien (golfe d'Aden). Son territoire est limité au nord, à l'ouest et au sud par l'Éthiopie, au sud-est par la Somalie et à l'est par l'Océan Indien.
Djibouti est la capitale du pays, elle compte 300.000 habitants. Tête de ligne du chemin de fer qui la relie à Addis-Abeba, c'est le centre névralgique du pays, à la fois capitale économique et politique. On dénombre administrativement dix quartiers. La ville s'étend sur le Plateau du Serpent, le Plateau du Marabout et la presqu'île du Héron.

Lors de nos journées à quai, nous adoptons les horaires djiboutiens. C'est-à-dire, un lever à 6h, puis travail jusqu’à 13h30 avec une pause « casse-croûte » vers 9h. Les après-midi étant chauds, ils sont réservés pour la sieste…
Je ne sors pas le premier soir car je préfère me reposer. En revanche, je dîne le soir du 30 novembre chez Youssouf, spécialiste du poisson yéménite. Ce soir, ce sera barracuda et carangue. Nous buvons un jus de fruit en accompagnement puis du chaï, thé très sucré préparé avec de la cannelle et d’autre épices (vite écoeurant, je trouve, quand on a pas l’habitude du thé sucré, d’autant que l’eau venant forcément du robinet donc traitée, donne un petit goût supplémentaire…).

La soirée suivante est une sortie carré OMS. Nous avons rendez-vous à l’Étoile de Kokeb pour y manger un plat éthiopien appelé Wat Nous mangeons assis sur des petits tabourets autour de guéridons supportant le Mess Ob, sorte de panier où repose le plat commun. Sont servis sur une sorte de grande crêpe : des lentilles, du chou avec des carottes et des oignons, de la viande hachée épicée, du fromage, du poulet mariné et des œufs durs dans une sauce arrangée, le tout a déguster avec les doigts dans des morceaux de galettes composées de différentes farines. Nous goûtons un vin éthiopien, pas folichon à mon goût !

Des danses traditionnelles, décrivant des scènes de la vie quotidienne, nous sont présentées pendant le repas.


Le 02 décembre, je pars en direction du lac Assal pour une excursion à la journée.
Il s’agit d’une curiosité naturelle dans un cadre de volcans et de laves noires. Cette dépression, puisqu'elle se situe à 155 mètres sous le niveau de la mer, constitue le point le plus bas du continent africain, et le troisième du monde après la Mer morte, cuvette qui sépare Israël de la Jordanie (-400 mètres) et le Lac Tibériade (-208 mètres). A titre de comparaison, les dépressions américaines ne vont pas au dessous de -90 mètres (Lac Salton) ou -85 mètres (Vallée de la Mort). Quand à l'Europe, elle doit se contenter des -7 mètres de quelques polders hollandais.
Il est bordé de banquises de sel d'une éblouissante blancheur. Il serait alimenté en eau de mer par des lignes de fractures souterraines ainsi qu’une source d’eau chaude (réchauffée jusqu’à 95° en passant dans un volcan).

Le lac avec au premier plan, les stands de vente de sel...

Ma pomme au lac Assal!

Le long du trajet, on observe un paysage d'apocalypse absolument fantastique.

Le sel de la banquise est exploité depuis longtemps par des tribus nomades Afars qui transportent cette précieuse marchandise en caravane de dromadaires jusqu'à la frontière éthiopienne et la troquent contre des vêtements et des denrées alimentaires. Ce mode d'exploitation existe toujours mais depuis le printemps 1998, une exploitation plus industrielle s'est organisée : la récolte du sel se fait avec des bulldozers à beaucoup plus grosse échelle et le transport s'effectue désormais en camions.

Dans la soirée, je me régale avec des langoustes chez Ougoul. Pour l’équivalent de 24 Euros (5000DJ), nous profitons d’un menu avec apéritif, coquilles St Jacques gratinées, langoustes grillées, dessert et 50cl de vin.
Je finis ma nuit dans les différentes boites/bar de la ville où l’ambiance est excellente avec une musique des recomposées des tubes des 20 dernières années ! Je rentrerai à 5h du matin pour me lever à 7h30. Dure journée sans répit car du travail m’attend jusqu’à 20h. Mais après une bonne douche, cela ne m’empêche pas de remettre ma soirée danse jusqu’à 3h cette fois !

L’après-midi du 04, je file aux caisses pour faire quelques emplettes. Il s’agit de stands où des vêtements, des objets en bois sont vendus. Il y a pas mal de contrefaçons de bonne qualité. Et le jeu du marchandage est toujours d’actualité. Je rentrerai vers 2h, après avoir dansé. Le branle bas nous attend toujours à 6h !!

 

Cette escale aura été très intense en bonnes soirées, bons petits plats et découverte des paysages. J’aime vraiment cette ambiance bonne enfant qui règne à Djibouti, bien que comme à chaque fois, j’en ressorte fatiguée…Je me reposerai en mer (comme beaucoup d'autres)!

Ecrit par Behess, le Dimanche 11 Décembre 2005, 18:24 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

Repondre a cet article

Commentaires

tomtommy

12-12-05 à 11:11

C'est sympa quand on lit tes articles, on est totalement dépaysé ! Vu de métropole, on a l'impression que tu es en vacances car tu ne fais qu'évoquer très brièvement tes périodes de boulot qui, je l'imagine, ne doivent pas être de tout repos ! En tous cas, je t'envie vraiment car tu vois des paysages splendides et découvre d'autres cultures passionnantes. Prends soin de toi.


Re: Djibouti

Emma

19-12-05 à 22:41

La vie à Djibouti n'était pas si dure pour nous non plus. 2 ans en famille. Cool. Dur de se refaire à la vie française... Jetez un oeil ici

Emma


Session

Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?