Fremantle – AUSTRALIE
--> du 02 au 11 Mai 2006
Après un transit plus long cette fois et une mer plutôt agitée nous arrivons vers un nouveau continent qui est l’Australie.
D’une superficie de 7 682 300 km², cette île « continent », officiellement Commonwealth of Australia, est bordée par les mers de Timor, d’Arafura, de Corail et de Tasman, à l’ouest par l’océan Pacifique et à l’est par l’océan Indien ! S’étendant sur 4000 km d’est en ouest et sur 3200 km du nord au sud, elle est divisée en 6 États - Nouvelle Galles du Sud, Queensland, Australie-Méridionale, Tasmanie, Victoria, et Australie-Occidentale - et 2 Territoires – Territoire du Nord et Territoire de Canberra.
Notre zone de déploiement étant l’océan indien, c’est dans l’ouest australien, à Fremantle (17 km au sud de Perth), que nous accostons. L’Australie occidentale est l’état le plus vaste (2 526 000 km2, soit approximativement 5 fois la France), le plus varié au niveau des paysages et le moins peuplé (0,71 habitant au kilomètre carré).
La découverte d’anciennes traces de vie sous forme de fossiles près de Marble Bar (au nord de l’Etat) fait de l’Australie, une des plus vieilles terres de la planète. Plus de 40 000 ans en arrière, les Aborigènes en furent les premiers habitants. Beaucoup ont disparus suite à la maladie ou la colonisation. De nos jours, concentrée dans le nord du territoire, 16% de la population est aborigène.
La côte ouest a été, en premier lieu, découverte par hasard, par des marins et des savants français. En effet, le 6 janvier 1504, le sire Binot Paulmier de Gonneville, parti de Honfleur avec sa caravelle « L’Espoir », découvre cette vaste terre quasi-paradisiaque, après un mois de dérive depuis le Cap de Bonne Espérance, suite à un violent orage. Incapable de préciser son parcours exactement, les marins français ne retrouvent pas cette terre lors d’expéditions ultérieures… La découverte officielle revient finalement à Janssen, un Hollandais, qui touche la pointe nord de l’Australie en 1605. Les explorateurs européens, emmenés par les navigateurs hollandais arrivent entre les XVI et XVIIème siècle, laissant leur nom à de magnifiques sites tels que Cape d’Entrecasteaux, Cape Leeuwin ou encore Rottnest Island au large de Perth. Jusqu’au XVIIIème siècle, les savants européens croyaient en l’existence d’un continent dans l’hémisphère sud, qui aurait servi de contrepoids pour empêcher la terre de basculer et le nommaient Terra Australis (du latin, auster – vent de sud) incognita. Mais les navigateurs de la fin de ce même siècle, mirent fin à cette croyance en découvrant un océan immense parsemé d’îles. En effet, diverses expéditions de navires battant pavillon de France, d’Angleterre, du Portugal, d’Espagne ou des Pays-Bas se succédèrent. James Cook, un britannique, est le premier grand héros de la conquête de l’Australie, vers 1770.
C’est en transformant le port d’Albany en poste militaire avancé en 1826, alors que le commandement britannique était déjà établi à Perth, que les européens se sont réellement installés. N’étant pas une colonie pénitentiaire, l’Australie occidentale se différencie des autres états. Australiens et étrangers arrivèrent en masse dans les années 1890 avec l’espoir de s’enrichir des terres de « l’outback », suite à la découverte de l’or dans l’arrière pays. Le 1er janvier 1901, l’Australie occidentale rejoint les autres États pour former une fédération. Chaque état conserve son gouvernement tout en étant chapoté par un gouvernement central. Enfin, l’Australie occidentale a joué un rôle stratégique pendant les deux guerres mondiales avec notamment les batailles maritimes dans les villes portuaires.
Perth, capitale de l’Australie occidentale, est réputée pour être la ville la plus ensoleillée du continent. Elle est aussi la plus isolée du monde, puisque 80% de la population de l’État s’y regroupe, périphérie incluse. Située sur les rives de la Swan River, elle fut fondée en 1829 par James Stirling, sous le nom de Swan River Settlement. Son développement fut lent, débutant dans les années 1850 avec l’arrivée des bagnards utilisés comme main d’œuvre pour la construction des principaux bâtiments de la ville, puis avec la ruée vers l’or des années 1890. Son essor survient dans les années 1960, avec un réel boom minier suite à la découverte de gisements de divers minerais dans le nord de l’État. Bien qu’encore perçue comme campagnarde aux yeux du reste de l’Australie, Perth est devenue une ville moderne dont les gratte-ciels du centre ville reflètent un ciel toujours bleu et où l’on peut ressentir la douceur de vivre !
Étant donné que l’Australie se situe dans l’hémisphère Sud, c’est en automne que nous arrivons. Les températures sont donc fraîches, surtout après les divers pays traversés précédemment ! Heureusement, la couche d’ozone étant pratiquement nulle, le soleil réchauffe rapidement. C’est une fois la nuit tombée qu’une « petite laine » s’impose.
Le premier soir, j’ai décidé d’aller faire un tour en ville d’autant plus que nous sommes au Quai Victoria à cinq minutes à pied des commerces juste à côté du musée maritime.
Il faut faire vite pour avoir un aperçu de la ville car le soleil se couche vers 18h. En fait, il faut faire vite tout court, car nous avons eu la surprise de voir les boutiques fermer vers 17h-17h30… Et oui, à priori, elles sont ouvertes à partir de 9h en continu et ne ferment que plus tard le jeudi ou le vendredi soir (21h). Elles sont aussi ouvertes le dimanche après-midi ! En première impression, je retiens qu’il règne une forte odeur de friture en ville ! Mais cela ne tient qu’à moi…
Pour ma première journée du dimanche, je suis restée à Fremantle, port animé très pittoresque à l’embouchure de la Swan River, situé à 19 km au sud-ouest de Perth, et qui fut fondé en 1829. Il reste un lieu principal pour l’import-export.
Ce port offre de nombreux modèles de belles constructions coloniales et des bâtiments historiques.
Je décide donc de suivre un parcours proposé sur un guide touristique distribué par l’office du tourisme. Je commence donc ma balade pédestre par Kings square, où l’on trouve l’hôtel de ville et les bureaux du conseil municipal, il est orné d’une tour horloge. Cet édifice a été ouvert le 22 juin 1887 à l’occasion du Jubilé d’Or de la Reine Victoria.
Je suis ensuite passée devant la gare qui est un exemple de l’architecture ferroviaire victorienne et toujours en fonction de nos jours.
En longeant Phillimore St, parallèlement aux quais, on arrive aux E Shed Markets, qui est le marché au bord de l’eau le plus populaire de l’ouest australien. On y trouve différentes boutiques et une promenade, mais il n’est ouvert que le week-end ! Au bout du quai, se trouve le musée maritime précédemment cité.
Ensuite, se dresse la maison ronde. Il s’agit de la première geôle civile de la colonie de la Swan River et du bâtiment le plus ancien de Fremantle aujourd’hui - il fut terminé en 1831. Au dessous, passe un tunnel qui servait à accéder à une station baleinière dans les années 1860.
Après avoir border la « promenade des ancres » (un parcours parsemé d’ancres récupérées au fond de South Bay ou des zones portuaires, avec chacune leur histoire), je suis arrivée au port de pêche.
Je suis ensuite retournée vers le centre ville en traversant l’Esplanade, un grand parc verdoyant, puis la rue Bannister avec ses artisans et sa coopérative, pour me retrouver dans la terrasse sud, bordée de restaurants et cafés dans des maisons traditionnelles.
J’ai ensuite longé les fameux marchés de Fremantle, ouverts le week-end uniquement, eux aussi. Le hall victorien originel date de 1897 et sa décoration montre combien la ville était prospère à l’époque de la ruée vers l’or. On y découvre 150 étales de fruits et légumes, poissons, vêtements, bijoux et objets d’artisanat local.
Enfin, après être passée devant le terrain ovale de Fremantle, je suis arrivée à la prison de Fremantle.
Cette intimidante construction est un des sites héritages primordiaux de l’Australie occidentale. Étendu sur 6 hectares, elle domine la ville portuaire. Utilisée avec un niveau maximal de sécurité jusqu’en 1991, elle est riche en folklore et histoires de ceux qui l’ont occupée. C’est d’ailleurs, en revenant le soir même à une visite guidée à la lampe torche, que j’ai pu découvrir l’évolution des cellules des détenus,
la chapelle, la cours intérieure avec le réfectoire ou encore la salle des condamnés à mort avec sa potence…(44 exécutions dont une femme)
La visite était vraiment très sympa car elle était interactive du fait des interventions des fantômes de la prison (dont le prisonnier qui s’est évadé plus de 6 fois, la seule femme qui a été exécutée…) ! Dommage que leur anglais était rapide et parfois accompagné d’un accent, j’avoue avoir un peu décroché sur les explications…
À l’issue, j’ai mangé des fish and chips avec un thé glacé, non sans avoir chercher difficilement un restaurant servant après 21h…
Pour les 5-6-7 et 8 mai, j’avais loué un camping-car avec Nino et Julie. Afin d’être à nos aises, nous avions pris un 6 places, du coup c’était un gros Mercedes de 7m de long, 2,3m de large et 3,1m de haut ! J’ai donc à nouveau testé la conduite à gauche mais sur de plus grandes distances qu’au Cap, et surtout avec une boîte semi-automatique…(pas de pédale d’embrayage, juste un levier allant vers + pour changer à la vitesse supérieure ou vers – pour rétrograder).
Nous sommes donc partis de Perth en direction du nord. Après avoir fait quelques courses en achetant notamment de la viande d’autruche et de kangourou, nous avons suivi la route touristique le long de la côte jusqu’à faire une première halte au Yanchep National Park. C’est là que nous avons vu nos premiers kangourous et koalas.
Les koalas ont pour nom scientifique Phascolarctos cinerus, ce qui signifie ours à poche de couleur cendre. Mesurant de 70 à 80 cm de long, sa durée de vie maximale est d’environ 20 ans. La femelle ne met au monde qu’un seul petit par portée. Celui-ci passe près de 6 mois dans la poche marsupiale puis sur le dos de sa maman jusqu’à ce qu’il soit à mi-croissance. Ne vivant que dans les forêts d’eucalyptus de l’est de l’Australie, une enquête récente a montré qu’il y avait beaucoup moins de koalas à l’état sauvage que l’on ne le pensait. Autrefois tués pour leur fourrure douce et épaisse, ils sont maintenant protégés.
Nous y avons aussi vu des cacatoès et d’autres oiseaux exotiques pour nous mais qui semblaient communs ici !
Il y avait un spectacle d’aborigènes jouant du didgeridoo, cet instrument à vent taillé dans une branche d’eucalyptus, mais nous sommes arrivés trop tard. En fait, comme ce n’était pas la saison du tout, tout semblait mort ! En tous cas, nous avons déjeuné dans l’auberge du parc où j’ai goûté un excellent poisson dont j’avais noté le nom en anglais même j’ai perdu à nouveau mon papier !
Nous avons ensuite repris la route toujours vers le nord pour nous arrêter à Jurien Bay pour la nuit.
Le lendemain, nous sommes partis dès 9h afin de nous rendre au désert des Pinnacles. Situé dans le parc national de Nambung, il s’agit d’une forêt de piliers et d’aiguilles calcaires qui se dressent sur un panorama lunaire de 300 hectares. C’est un avion faisant un atterrissage forcé qui l’a découvert en 1960. Le pilote, rescapé, après avoir vaincu le labyrinthe d’arbres minéraux, réussit à trouver de l’aide. Cette découverte aussi tardive, alors que le site ne se situe qu’à 2km de la côte et à moins de 30km d’un village, illustre bien les difficultés à vaincre pour découvrir cet État encore pratiquement vide de toute population.
Nous avons aussi eu l’occasion de voir de plus près les fleurs que nous voyions au bord de la route les Banksia attentuata, il me semble. Sa fleur en plumeau est assez inhabituelle et rigolote.
Nous avons fait un tour au village le plus proche : Cervantès. Nous avons pu y découvrir une plage vraiment belle et déserte, dommage que les températures étaient un peu fraîches pour la baignade…
Nous avons ensuite repris la route pour redescendre vers le sud et nous rendre dans la Swan Valley. Nous avons parcouru les vignobles profitant des belles couleurs de l’automne. Une fois arrivés, nous avons profité des derniers rayons du soleil pour faire une bonne balade à pied au milieu des vignes.
Le lendemain matin, nous nous sommes dirigés vers le Whiteman Park,
une grande réserve sur 4300 hectares où se trouve le Caversham Wildlife Park. C’est dans ce superbe parc que nous avons eu l’occasion de découvrir la majorité de la faune australienne et tout particulièrement les marsupiaux – animaux qui terminent leur développement fœtal dans une poche située sur le ventre de leur mère. En fait, ils sont tous originaires d'Australie, de Tasmanie et de Nouvelle-Guinée, à l'exception des opossums et des musaraignes qui sont des marsupiales d'Amérique du Sud. Orientés par zones représentant les régions de l’Australie, nous avons commencé par les koalas et les chauves souris.
Nous avons ensuite accédé au parc des kangourous, où je n’étais d’abord pas très rassurée. En effet, il suffit de passer un sas grillagé pour se retrouver directement parqués avec ces animaux. La plupart sont affalés à prendre le soleil sur l’herbe. C’est après avoir approché le seau rempli de petits granulés de nourriture que les plus jeunes ou les plus gourmands, se sont approchés…Nous étions alors assaillis de kangourous. J’avoue que je n’étais pas encore trop à l’aise mais cela a été !
Nous avons ensuite vu des wallabies et des cygnes noirs.
Après le contact avec les kangourous, c’est un wombat que nous avons eu l’occasion de prendre sur nos genoux.
Puissant marsupial, il peut grandir jusqu’à 1,3m et peser 30 kg. Il se nourri d’herbes et des racines. Ses longues et puissantes griffes lui servent à creuser son terrier, d’ailleurs, son enclos était rempli de tranchées impressionnantes.
Après avoir découvert les émus, les dingos et des bébés kangourous dans la poche marsupiale,
nous approchons de l’enclos ouvert des koalas. Nous avons l’occasion de les caresser mais du revers de la main, nous conseille-t-on.
Les fameux diables de Tasmanie étaient aussi là, dans les derniers enclos !
Ce parc était vraiment un enchantement et j’ai adoré !
Nous sommes partis ensuite vite fait sur Fremantle car Nino avait rendez-vous à 13h pour aller à un match de rugby. Nous en avons profité avec Julie pour aller sur Fremantle en week-end, puisque c’est le moment où cela bouge le plus !
Nous avons été au fameux marché, où nous avons rencontré un aborigène qui jouait du didgeridoo.
J’ai aussi voulu goûter une tourte au poulet et aux petits légumes (les fameuses « pies »),
J’ai été plutôt déçue car je ne m’attendais pas à ce que les légumes soient du maïs et des petits pois et aussi que la sauce qui accompagnait la viande soit aussi gluante et écoeurante… Je n’ai pas trop aimé et ai eu du mal à terminer.
Après avoir flâné dans les rues et les boutiques de souvenirs, nous avons récupéré Nino (pour le résultat du match, ils ont perdu mais je ne connais pas le score. A priori les joueurs en face courraient plus vite qu’eux, il faut dire qu’avec la mer et la campagne, il est difficile d’avoir une condition physique comparable). Nous sommes descendus vers le sud, pour notre dernière nuit, à Rockingham précisément.
En 1830, lors d’une tempête sévère, le trois-mâts « Rockingham » ancré à Cockburn Sound, cassa sa chaîne et fut emporté jusqu’ au nord de la ville qui porte aujourd’hui son nom. L’équipage fut sauvé mais le bateau ne put être réparé et fut détruit par la suite. Après diverses tentatives, c’est seulement à partir de 1850 que la ville se développa et des familles commencèrent à cultiver à l’est de Rockingham. Son ouverture sur les forêts de Jarrah en terre intérieure, en 1871, permit l’exportation du bois; ce qui devint rapidement l’industrie principale du site. Une scierie ainsi qu’un quai pour permettre de charger le bois dans les bateaux furent construits, une voie ferrée reliait les deux. C’est en 1897 que la commune de Rochkingham fut reconnue officiellement avec son conseil municipal local. La ville étant devenue plus accessible, elle s’est vite transformée en station balnéaire et, dès 1920, elle fut réputée pour ses plages et ses autres activités nautiques.
Pour notre part, nous avions décidé de faire un tour à l’île aux pingouins. Juste à côté, il y a l’île phoques, mais par manque de temps, nous nous sommes limités à la première. Nous avons donc pris un petit bateau qui nous emmena sur l’île en 10mn de temps. Nous sommes arrivés sur un site protégé qui n’est pas très grand en fait (12,5 hectares). Entourés des mouettes en période de couvée, nous avons fait le tour de l’île, découvrant la végétation marine du sanctuaire aux oiseaux, mais aussi les falaises et les plages.
Au nord de l’île, nous avons pu observer une colonie de pélicans, qui en vol étaient magnifiques. Ensuite, nous nous sommes rendus au centre de découverte des pingouins, en effet, c’était l’heure du repas de ceux-ci. L’île est en fait le site d’une des plus grandes colonies de petits pingouins d’Australie occidentale. Ils étaient rigolos à voir, bien que seulement dans une recomposition de leur milieu naturel.
Ayant repris le bateau en sens inverse, nous sommes remontés par la côte afin de nous arrêtés à la Pointe Peron afin de faire une ballade dans la flore maritime et même apercevoir à plusieurs reprises un aileron (dauphin certainement) près de la côte.
Nous avons donc décidé de déjeuner dans le camping-car, face à la mer pour cette dernière fois. Je me suis collée à la cuisine comme pour les autres repas, car c’est une des choses qui me manque dans cette campagne. Nous nous en sommes retournés à Perth par la route touristique et avons rangé et nettoyé le camping-car avant de le rendre à l’agence de location.
Le lendemain, la journée était travaillée et je suis sortie rapidement après le dégager pour faire quelques achats de souvenirs.
J’ai profité de la matinée du mercredi (samedi inversé) pour me rendre à Perth que je n’ai finalement par vu. Comme pour Fremantle, un parcours était proposé sur le guide touristique, la gare étant à 5 minutes du bateau, j’ai donc pris le train à 8h du matin pour arriver dès 8h40 en ville. Voici la gare de Perth :
Cette station ferroviaire était le terminus originel d’une des importantes lignes du monde, le Indian Pacific de Sydney à Perth. Aujourd’hui modernisée avec un joli hall, elle est le point de départ du système métropolitain. Ici, non plus, le principe n’est guère compliqué puisqu’il n’y a que 4 lignes allant au nord-ouest, au nord-est, au sud-ouest ou encore au sud-est (une cinquième est en construction en direction du sud). S’ajoute à celui-ci un système fluvial sur la Swan River et des bus gratuits dans le centre-ville.
Après avoir traversé une passerelle au dessus d’une voie de circulation et parcouru une rue piétonne, je suis arrivée au London Court. Une ruelle commerçante construite dans les années 1930, afin de recréer le style anglais Tudor avec ses maisons à colombages.
Les horloges à l’entrée carillonnent toutes les heures accompagnées d’un combat de chevaliers mécaniques (il parait que c’est St George et le dragon).
Ensuite, je suis passée devant le Town Hall, construit après un travail laborieux entre 1867 et 1870 dans le style d’un bâtiment maraîcher anglais jacobin.
Non loin, on trouve une plaque commémorative de la découverte de Perth par la capitaine James Stirling.
Ensuite, je suis passée du côté de la cathédrale St George, construite en style gothique en 1880 après 8 ans de travaux. Elle est actuellement en rénovation.
Juste à côté se trouve le vieux « Deanery », une des seules maisons des années 1850 restantes. Elle fut construite pour le premier doyen de Perth et héberge aujourd’hui les bureaux de la cathédrale. Juste en face, se trouve l’église St André.
Ensuite, je me suis rendue devant la vieille caserne de pompiers aujourd’hui transformée en musée.
et en face, se tient le musée de l’hôpital ! Au bout de la rue, se dresse la cathédrale Ste Marie, de style gothique, elle fut construite dans les années 1840 et est maintenant une chapelle.
Un peu plus loin, se trouve l’hôtel de la monnaie. Fondé en 1899, c’est aujourd’hui le spécialiste de la fabrication des pièces de monnaie en or, argent et platine en Australie. Il renferme aussi un musée avec un historique de la monnaie du pays.
En allant du côté de la Swan River, on trouve le vieux port et la Swan Bell Tower. C’est un des plus grands instruments de musique sur terre, hébergeant les 12 anciennes cloches de l'église St. Martin's in the Fields de Londres. Ces mêmes cloches sonnèrent la destruction de l’armada espagnole en 1588, le retour du capitaine James Cook en 1771 et le couronnement de chaque monarque britannique.
En remontant vers le centre, on peut voir la cour suprême et ses jardins. A nouveau, j’ai pu rencontrer des oiseaux qui ressemblaient à des perroquets mais qui se baladaient tels des pigeons chez nous !
J’ai poursuivi ma promenade en passant devant le Weld Club, le seul bâtiment australien construit comme un club. Il fut conçu en 1891 par Talbot Hobbs.
Ensuite, je me suis rendue à l’ancienne école de garçons (construit en 1853), le premier bâtiment de Perth construit spécialement pour être une école et au Cloisters juste en face, qui servait d’école secondaire pour les garçons (construit en 1859). Au bout de la rue St George Terrace, il y a l’arche de la caserne, qui rappelle le campement et l’état major des premiers soldats installés dans les années 1860.
Enfin, après cette balade de 3h en marchant vite, je suis arrivée devant le théâtre de sa Majesté, qui a ouvert ses portes en 1904 et qui propose encore des représentations depuis ! Il affiche un opulent extérieur edwardien et est la maison de la compagnie des opéras et ballets de l’ouest australien.
C’est après une matinée bien remplie que j’ai repris le métro en direction du bateau afin de me préparer à reprendre la mer…
Desolee, je me suis apercue que lors de la compressiom maximale de mes photos et de leur mise en ligne sur mon blog, celles-ci sont devenues plus foncees...Certaines d'entre elles sont donc difficiles a voir!!
Ecrit par Behess, le Jeudi 18 Mai 2006, 15:13 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".
Commentaires
Bonjour....
gelyjoe
21-05-06 à 11:00
Merci bcp pour ce blog très instructif. Si je peux me permettre, je souhaiterais en profiter pour contacter l'infirmerie du BCR: je suis en effet en train de choisir une nouvelle affectation comme toubib, et le BCR Marne fait partie des choix offerts pour la campagne 2006-2007: "Bénédicte", savez vous comment je pourrais entrer en contact avec l'infoirmier ou le médecin du bord...
Merci d'avance et encore bravo pour ce blog,
Gabriel
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Re: Bonjour....
Behess
24-05-06 à 09:40
Bonjour,
Tout d'abord, merci pour votre lecture.
Pour contacter le médecin du bord, vous pouvez toujours faire un mail à l'adresse suivante: marnefamille@wanadoo.fr en précisant dans l'objet "A l'intention de Mr le Médecin" ou encore "Pour le service de santé".
Bénédicte
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