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Bénédicte voguant sur l'océan indien

Bénédicte - 1 an campagne sur BCR Marne

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Singapour – REPUBLIQUE DE SINGAPOUR

--> du 12 au 24 avril 2006

Après un court transit vers le Sud, « en revenant sur nos pas » et en traversant à nouveau le détroit de Malacca, nous arrivons à Changi, à l’Est de la ville de Singapour.
Le pays se compose d’une île principale et de 59 petites îles adjacentes. Il est localisé à l’extrémité Sud Est de la péninsule de Malacca. L'île de Singapour, l'île principale, est séparée de la Malaisie, au nord, par le détroit de Johor. Au sud, le détroit de Singapour, importante voie de navigation qui relie l'océan Indien, à l'ouest, à la mer de Chine méridionale, à l'est ; la sépare de l'archipel de Riau (Indonésie). La superficie totale de la république de Singapour est de 685 km²


Au XIIIème siècle, la ville, placée à un carrefour stratégique, aurait été baptisée Singapura –cité du lion-, par un prince légendaire Srivijaya. Elle fut dévastée en 1613 par les Portugais, puis le commerce des épices fut empêché après que les Hollandais se furent emparer de l’Indonésie, obligeant les bateaux à emprunter une route plus au Sud pour se rendre vers Java, mettant ainsi la ville à l’écart des grandes voies maritimes. Lors de l’emprise napoléonienne sur les Pays-Bas, les Britanniques s’emparèrent brièvement (1811 à 1816) de leur colonie indonésienne. Regrettant la perte du territoire de Batavia (Jakarta) à la situation stratégique si favorable, Sir Stamford Raflles s’efforça de trouver un site de substitution aux Britanniques. Le 29 janvier 1819, Sir Stamford Raffles s'établit à l'estuaire de la Singapore River et signant un pacte avec le souverain féodal, acquit le droit, pour la Compagnie des Indes Orientales, de disposer d’un comptoir commercial dans cette région. Le traité de Londres ratifié en 1824 entérina plus tard la passation de Singapour aux Britanniques. L’ouverture du canal de Suez au XIXème siècle contribua à la prospérité de la ville portuaire. C’est le 8 janvier 1942, que les Japonais entrèrent dans Singapour, chassant les Britanniques qui récupérèrent la ville en 1945. Après la seconde guerre mondiale, le gouvernement britannique décida de séparer la Malaisie et Singapour. En 1957, une nouvelle constitution fut mise au point mais le gouvernement britannique ne l’approuva que deux ans plus tard. La fédération de Malaisie voit le jour en 1963, réunissant la Malaisie, Singapour, le Nord-Bornéo (renommé Sabah) et Sarawak. Singapour s’en retire le 9 août 1965 pour devenir République de Singapour.

Lors du deuxième soir, après une journée de travail, je sors en direction de Chinatown histoire d’aller manger un morceau. En fait, un bus nous emmène de la base navale à la station de métro (MRT=Mass Rapid Transit) la plus proche. Ici, le métro est aussi assez simple puisqu’il n’y a que trois lignes : Nord-Sud, Est-Ouest et Nord-Est. Les stations portent un nom ainsi qu’un numéro précédé du bigramme de la ligne (NS, EW, NE). Il est donc assez aisé de se repérer. Il suffit d’acheter une carte électronique consignée et de la recharger régulièrement lors des utilisations, sachant que le prix est calculé sur le kilométrage parcouru. C’est pratique et rapide, d’autant que la carte est aussi utilisable dans les bus.
Dans la ruelle consacrée aux petits restos (Food Street), nous nous sommes arrêtés pour manger des La-La (des sortes de coques), des Gong-gong (des sortes de bulots), de la salad « You Tiao » qui n’a rien à voir avec de la salade mais qui ressemble plutôt à des beignets et des Fried Noddles. Les crustacés étaient très bons quoique un peu épicés, en revanche, le reste était plutôt gras !

De nuit, l’animation de ce quartier ethnique était à son comble, regroupant des marchands de cd musicaux, de vêtements asiatiques ou encore de service à thé, dans un décor très typique.

Mais je reviendrai sur ce quartier, ultérieurement.
Nous avons bénéficié d’un long week-end pascal de quatre jours pour ceux qui n’étaient pas de service. La première journée, j’ai donc pu me rendre à l’opposé de la ville, complètement à l’Ouest, pour faire un tour aux Jardins Chinois et Japonais. Ce dernier était fermé pour rénovation. Seul le Jardin Chinois, rappelant la dynastie impériale Sung (960 – 1279) avec ses ponts, pagodes et le jardin de Penjing « Yun Xiu Yuan » exposant une jolie collection de bonsaïs, était accessible.

Il y avait aussi cette grosse bébête qui se baladait dans le parc !

Nous nous sommes ensuite rendues sur Orchard Road, la principale rue commerçante du Singapour moderne, pour prendre le bus en direction du jardin botanique. Malheureusement, juste après le déjeuner, un orage s’est abattu sur la ville et la pluie est tombée pendant plus de deux heures, remettant notre visite à une prochaine fois. Nous nous sommes alors abritées dans les diverses boutiques des grands centres commerciaux derniers cris que propose Orchard Road. Toutes les galeries marchandes sont reliées entre elles par des couloirs souterrains, amenant ici et là, soit dans un supermarché, soit dans une station de métro, soit de l’autre côté de la rue ou encore face à un aquarium publicitaire géant ! Vue la météo et vendredi saint étant férié à Singap’, je vous laisse imaginer la foule…
Perpendiculairement à cette rue, monte en douceur, Emerald Hill Road, qui présente de belles maisons Peranakan restaurées dans le style « Straits-Barok ». Il y avait toute une histoire à propos de cette rue, mais j’ai perdu mes notes…


Le lendemain, je me suis d’abord arrêtée dans le vieux quartier de Geylang. En effet, au début des années 1920, en raison de la forte pénurie de terres qui sévissait à Kampong Glam (ancien village de pêcheurs de Singapour), la population malaise s’est massivement déplacée vers Geylang Serai. L’influence malaise est encore forte dans ce quartier. C’est dans Geylang Road et Sims Avenue que l’on trouve une myriade de restaurants, de shop houses restaurées et de boutiques. Les shop houses sont, d’ordinaire, des constructions sur 2 ou 3 étages où le rez-de-chaussée est utilisé pour le détail tel que la vente de textile, d’orfèvre ou d’épicerie ou encore un endroit pour manger et les propriétaires du commerce, leur famille et parfois quelques employés vivent au dessus. Mais de nos jours, les shop houses rénovées sont principalement utilisées pour des bureaux modernes. Juste à leur sortie, on trouve une « five-foot way » qui est un trottoir couvert de 5 pieds de large qui permet de s’abriter à la fois du soleil et de la pluie.

À proximité du marché de Geylang Serai s’étend le village malais. C’est censé être une représentation vivante de la culture de la communauté malaise avec des spectacles de rue et des artisans travaillant dans des maisons en architecture de bois traditionnelle. Mais lorsque je m’y suis rendue, tout était fermé et désert… Tant pis !
Ensuite, je suis allée faire un tour dans le bastion des derniers souverains musulmans dans le quartier de Kampong Glam. Sa rue principale est Arab Street, où l’on trouve des souks proposant des articles en soie, des batiks, des bijoux en or et de l’artisanat.

Je me suis arrêtée juste en face de la Mosquée du Sultan, qui date de 1928 et possède un grand dôme doré.

Et y ai mangé des Murtabak au poulet au restaurant Jam Jam : sorte de galette garnie au choix avec une base d’oignions et des épices, c’était vraiment bon et suffisant. Pour ce qui est des concombres, servis avec du ketchup, je trouve qu’il y a mieux mais c’est chacun ses goûts…

Seulement séparé par Rochor Canal, le quartier Little India est envahi par les senteurs de jasmin, d’encens et de curry.

On y découvre notamment le Temple Sri Veeramakaliamman construit en 1855 et ses extensions en 1908. Il est dédié à Kali, la déesse du pouvoir.

Il y a aussi l’Eglise de la Lumière Vraie, d’architecture modeste et de forte influence chinoise, qui a été terminée en 1952.

Et, la mosquée Masjid Abdul Gaffor, mélange de styles architecturaux islamique-maure et sud-indien, complétée en 1907. A son entrée, on peut observer un cadran solaire. C’est le seul dans le monde islamique à représenter un soleil à 25 rayons décoré de calligraphies arabes et faisant alors référence aux 25 prophètes choisis.

Enfin, l’élégante maison de Tan Teng Niah est une des dernières villas chinoises survivant à Little India. Construite en 1900, cette maison de 8 pièces a été restaurée dans les années 1980. Elle a gagné un « award » d’architecture de Singapour en 1991 grâce à la richesse ornementale. Son étage avance sur le rez-de-chaussée, créant une bande similaire à la fameuse « five-foot way » des shop houses coloniales.

Ensuite, je me suis arrêtée au Tekka Market, sorte de marché couvert et ai pris un jus de carambole (Star Fruit - fruit en étoile-) à emporter, le conditionnement est surprenant mais pourquoi pas :


Après un rapide trajet en métro, les stations se trouvant sur la même ligne, je me suis rendue à Chinatown afin de découvrir la cérémonie traditionnelle du thé. En effet, je me suis octroyée une pause dans une maison de thé : The Tea Chapter notamment. Elle donne un aperçu d’une maison typiquement singapourienne sur 2 ou 3 étages. Fondée le 1er octobre 1989, il s’agit d’une des plus grande maison de thé de Singapour (3400m2). C’était une expérience inoubliable pour les amoureux du thé et j’ai bien savouré ce moment ! En effet, j’ai assisté au rituel du service du thé, qui commence par verser de l’eau bouillante sur tous les éléments de service, que l’on vide à l’aide de pince en bois pour ne pas se brûler. On verse ensuite quelques feuilles de thé avec la cuillère à thé en bois dans la petite théière (pour ma part, j’avais choisi « Orchid in the Valley », un peu au hasard pour dire vrai ! mais il était délicieux), puis on les rince à l’eau bouillante une première fois. L’eau n’est pas bue et est jetée, on verse à nouveau de l’eau bouillante puis on chasse toute les bulles d’air qu’il pourrait y avoir et l’on tient la théière et son couvercle d’une certaine manière avec trois doigts pendant 30 secondes la première fois (les feuilles pouvant être utilisées jusqu’à quatre fois, le temps augmente jusqu’à 1min). On transvase ensuite le breuvage de la théière à une autre de service. On verse dans le verre pour sentir. Il faut prendre celui-ci avec deux doigts et sentir puis on le verse enfin dans le verre de dégustation. Et là, on boit…et on recommence car le verre ne fait que quelques gorgées… J’espère avoir raconté au plus proche de la réalité sans oublier trop de choses ! C’est relaxant et il faut vraiment prendre son temps.

Le soir, j’ai mangé des satays, petites brochettes marinées dans des épices servies avec de la sauce aux cacahuètes. Et dans les feuilles de bananier tressées, il s’agit de riz.


Le lendemain, profitant d’une belle éclaircie, je me suis enfin rendue au jardin des orchidées qui se situe dans le jardin botanique de Singapour. Ces jardins datent de 1859 et le programme de reproduction des orchidées a commencé en 1928. On trouve plus de 1000 espèces et 2000 hybrides et chaque année, de nouveaux hybrides toujours aussi beaux apparaissent. Il y a divers aménagements mettant en valeur chacune des orchidées. Il y a même un jardin avec les orchidées portant le nom de VIP, du style Margaret Thatcher (qui la baptisa lors de sa visite en 1985)

ou encore le prince Norodam Sihanouk (visite en 1962)

La Vanda Miss Joachim, quant à elle est la fleur nationale de Singapour. Il s’agit du premier hybride évoqué à Singapour par le premier directeur du jardin des orchidées M H.N. Ridley en 1893. La fleur fut nommée en rapport avec Agnès Joaquim, propriétaire du jardin où est née la plante. Elle fut sélectionnée fleur nationale de Singapour en 1981.

Toutes ces fleurs étaient vraiment magnifiques et certaines d’entre elles insolites, comme les Silverblack (Rhodamniacinera) !

Une dernière photo pour la route :

Pour midi, je suis retournée en direction de Little India, histoire d’aller déjeuner au Banana Leaf. Comme son nom l’indique, ce restaurant indien sert ses plats directement sur une feuille de banane. C’était copieux, plutôt épicé mais très bon. Au menu, gambas et poulet massala, riz, épinard et fromage, petits pois et pommes de terre, choux et naan au sésame.

J’ai ensuite fait un tour au Mustafa Center qui est un centre commercial immense avec un stock impressionnant. On y trouve de tout, du cachet d’aspirine à l’appareil photo numérique en passant par la vaisselle, les vêtements ou l’alimentation. Les photos à l’intérieur sont interdites mais je peux vous dire qu’il y a des rayons partout qui vont du sol jusqu’au plafond et ce sur 6 étages !

Pour finir la journée, je me suis rendue au Night Safari. C’est une sorte de zoo qui propose de découvrir les animaux qui vivent la nuit, tels que les félins ou les chauves-souris. L’ambiance est très particulière et malgré la pluie, j’ai pu découvrir différentes espèces. La première ballade pouvait se faire en petit train, puis la suivante à pied ! Un spectacle devait être donné mais il fut annulé en raison de la météo humide… Pour ce qui est des photos, on ne pouvait en prendre que sans flash afin de ne pas effrayer les animaux, ce qui implique de ne pas bouger sous peine qu’elles soient floues…

Pour ma dernière journée chômée de ce long week-end, je me suis d’abord rendue au Raffles Hôtel. Grand établissement gastronomique traditionnel de l’époque colonial, il est le plus connu des pays de l’Extrême Orient. Cet hôtel fut fondé en 1889 par trois frères arméniens du nom de Sarkies et fit partie de la littérature suite à l’accueil de personnalités et d’écrivains parmi lesquels Somersert Maugham et Hermann Hesse. Au début des années 80, un grand projet nommé « Raffles City » prévoyait de le faire raser, provoquant une vague de protestation internationale. Il fut déclaré monument national en 1987 et a rouvert ses portes en 1991 après de sérieux travaux de réfection. Ainsi fut conservé le lieu de création du fameux cocktail Singapour Sling, que je n’ai finalement pas eu l’occasion de goûter et dont j’ai oublié la composition, il y a une base de cherry il me semble ! En tous cas, voici un membre du personnel :

J’ai ensuite suivi le parcours de la Singapour River, qui m’a tout d’abord emmené à l’Esplanade-Théatres sur la baie

puis au bord du Padang qui signifie grande pelouse en malais et où se trouvent les plus grands édifices de l’époque coloniale. En 1942, les Japonais y rassemblèrent tous les Européens restés à Singapour afin de les conduire au camp d’internement de Changi. On y découvre autour, la cathédrale St André qui est la plus ancienne maison de culte Anglican. Frappée deux fois par la foudre, elle fut reconstruite entre 1856 et 1861. On remarque aussi le City Hall (hôtel de ville) datant de 1929, où les Anglais acceptèrent la capitulation des Japonais le 12 septembre 1945, marquant la fin de la 2ème guerre mondiale à Singapour et où l’annonce officielle de l’indépendance fut faite par LMee Kuan Yew. La cours suprême, achevée en 1927, possède une façade d’inspiration néoclassique avec ses imposantes colonnes de Corinthe et une grande coupole

De même, le cénotaphe commémore ceux qui ont sacrifié leur vie pour Singapour, lors des deux guerres mondiales. Les premières stèles datent de 1920 puis il fut dévoilé en 1922 par le jeune prince de Galles, plus tard devenu duc de Windsor. Georges Clemenceau, ministre français de la guerre de 1917 à 1919, s’y rendit pour rendre hommage aux morts de la première guerre. Une seconde dédicace fut faite à la fin de la deuxième guerre.

D’autres mémoriaux, tels que celui de l’armée indienne ou de Lim Bo Seng (un résistant de la seconde GM) ou encore la fontaine de Tan Kim Seng (un marchand prospère bienfaiteur pour Singapour) sont aussi à découvrir.
On arrive ensuite au pont Anderson, construit en 1910 pour faire face au trafic grandissant du pont Cavenagh aujourd’hui piéton uniquement, et qui permet de traverser la Singapour River. On y découvre l’hôtel Fullerton avec à l’embouchure le Merlion, créature mi-lion, mi-poisson symbolisant la fameuse « cité du lion » sortie des flots, emblème de Singapour.

Le long de cette rivière, en amont, on découvre Boat Quay et Clarke Quay qui se font face. Très touristiques, ces promenades au bord de l’eau proposent une ribambelle de bars et restaurants dans des shop houses et halles rénovées !


Le 19 avril, après ma journée de travail, j’avais rendez-vous avec Cara, une copine singapourienne, épouse d’un copain marin français, qui était là pour quelques jours du fait de son travail. Elle m’a emmenée découvrir quelques spécialités culinaires locales du côté de Geylang. Nous avons commencé par nous installer dans une petite échoppe pour manger des grenouilles avec du porridge. En fait, les grenouilles sont stockées vivantes dans un vivarium et elles sont certainement apprêtées derrière le comptoir. Je n’ai pas assisté à la préparation mais je suppose que cela ressemblait à ce que j’ai pu voir au marché couvert de Phnom Penh (décapitation à la machette puis dépeçage…). Toujours est-il que sans penser à la recette, le résultat était vraiment délicieux et j’ai bien apprécié, d’autant que le plat avait été demandé « not too spicy » -pas trop épicé- ! Bon, pour tout avouer, manger des cuisses de grenouilles avec des baguettes, c’est un peu sport, surtout lorsqu’il s’agit de retirer les petits ossements avec ces mêmes ustensiles… Mais, je pense que je ne m’en suis pas si mal sortie que cela ! Il faut dire qu’avec mes précédentes escales en Asie, je m’étais déjà entraînée, avec les cacahuètes notamment…

Par la suite, nous sommes allées manger un premier dessert qui est en fait un fruit appelé durian (ou durion). Poussant uniquement dans le Sud-Est de l’Asie tropical, il est aussi appelé « King of Fruit » - roi des fruits. De la taille d’un gros melon, jaune ou vert, il possède une peau épaisse couverte de piquants. Sa chair est crémeuse, son odeur et son goût sont caractéristiques. J’ai trouvé cela assez spécial et un peu écoeurant sur la fin

Ensuite, nous sommes allées manger une sorte de crème caramel à base de lait de soja ou de fève, il me semble. Étant donné que je n’apprécie pas trop les flancs au départ et que la substance avait un goût prononcé, je n’ai pas terminé !

Nous avons achevé la soirée, que j’ai trouvé vraiment très sympathique, devant un dernier thé glacé.

La journée du 22 était consacrée à l’inspection générale du BCR Marne. En effet, le commandant représentant l’Amiral de la Force d’Action Navale à Toulon est venu pour se rendre compte de l’état du bâtiment, du moral du personnel et plein d’autres petites choses encore. Ce genre d’inspection est prévu régulièrement sur chaque bâtiment de la Marine Nationale. Une cérémonie avec inspection de tenue s’est déroulée sur la plate-forme hélicoptère. Nous étions tous en « grand blanc ».

Pour notre dernière soirée, je suis retournée du côté de Chinatown où je me suis à nouveau baladée dans ce quartier aux couleurs locales, bien qu’il ait du céder une grande partie aux gratte-ciels et aux banques. Nous sommes passées devant le plus vieux temple hindou de Singapour (1827) Sri Mariamman, voué à la divinité de la pluie.

et avons fait quelques dernières emplettes.
Réticente au début, nous nous sommes rendues non loin de là dans une crêperie bretonne ! Eh oui, en plein Singapour, des produits importés directement d’Armorique. J’ai finalement cédée et mangé deux galettes (une aux noix de St Jacques sur fondue de poireaux, et l’autre au fromage et au lard arrosée de cidre) et une crêpe au citron. Le retour à une cuisine plus traditionnelle fait parfois du bien sur cette année de campagne même si à bord, la cuisine est principalement française !


La veille s’étant bien passée, nous avons bénéficié d’une journée du dimanche supplémentaire, plutôt que d’un samedi inversé. Je suis alors partie en direction de l’île Sentosa. Ancien repère de pirates, elle est devenue une base de loisirs. Plusieurs parcs d’attraction tels que l’Underwater World, un tunnel de 100m courant entre deux aquariums, le Parc des Papillons ou encore les fontaines musicales (et j’en passe) sont proposés. Par ailleurs, la plage Siloso Beach, très belle, est totalement artificielle, avec du sable et des palmiers importés d’Indonésie.

Interdite à la circulation, je pensais pouvoir faire une bonne balade, mais finalement, j’ai été plutôt déçue de ce théâtre uniquement tourné sur le tourisme et le loisirs, d’autant plus que nous étions dimanche et qu’il y avait du monde !

 

Je garde finalement un très bon souvenir de Singapour et suis contente d’avoir pu profiter de mes journées pour parcourir les rues de cette ville. La marche a été une de mes principales activités pour ces visites, mais ce n’est pas plus mal puisqu’un transit, un peu plus long que d’habitude, nous attend !

Ecrit par Behess, le Mercredi 3 Mai 2006, 13:07 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Commentaires

pas mal !!

mareine

20-05-06 à 23:53

<p>oui, pas mal la miss Bénédicte "en grand blanc" ! Je suis impressionnée par l'apparat et la tenue !</p><p>En tout cas, merci pour toutes ces belles photos et les commentaires qui les accompagnent. Continue à nous faire rêver ... et voyager par la pensée.</p><p>Grosses bises  de ta Marraine M.Claude</p>


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