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Bénédicte voguant sur l'océan indien

Bénédicte - 1 an campagne sur BCR Marne

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Vasco de Gama – Goa – INDE

--> du 17 au 24 février 2006

Goa est en fait un état qui se trouve à 410 km au sud de Bombay. Il s’étend sur 100 km du Nord au Sud et 50 km de l’Est à l’Ouest. Il propose 120 km de belles plages, fréquentées par les hippies à leur grande époque puis les fanas de techno et autres amateurs de « raves ». Il est qualifié de « petit paradis bourré de cocotiers, rizières vertes, jardins de fleurs et plages de sable ».

La principale richesse est le minerai de fer qui a permis à Goa d’être un État parmi les plus riches de l’Union. Mais les ressources, selon les spécialistes, devraient commencer à s’épuiser d’ici les 10 prochaines années. C’est pourquoi, grâce à l’autre grand atout de cet État : la beauté de ses côtes, le territoire développe son tourisme. La pêche et l’agriculture (riz, noix de coco et de cajou) font partie des activités traditionnelles.

En 1510, sous le commandement d’Albuquerque, les Portugais arrivent à Goa. Leur domination s’étend progressivement. Saint François Xavier, débarque 30 ans après, envoyé par le roi du Portugal pour évangéliser les nouvelles colonies.
Durant tout le XVIème siècle, Goa fut le port le riche du monde. Pierres précieuses, brocarts des Indes, épices, porcelaine, soieries de Chine se négociaient dans ses entrepôts.
Fin XVIIIème, Goa connaît une brève présence anglaise.
Mais Goa est restée portugaise jusqu’en 1961. Les gens et les monuments sont restés marqués par cette présence de 450 ans. Cela dit, le départ des Portugais a fait baisser leur niveau de vie.

Panaji ou Panjim, qui se trouve sur la rivière Mandovi, est la capitale. Elle possède 40 000 habitants.
Je m’y suis rendue de Vasco de Gama où nous sommes au mouillage en prenant le bus. J’ai quitté le bord avec la navette de 7h30, celles-ci sont assez régulières entre le bateau et le quai (toutes les deux heures).

Le trajet en bus dure environ 40 minutes et son coût s’élève à la modique somme de 17 roupies (soit 30 centimes d’euros).

J’ai pu y découvrir l’Église de Notre Dame de l’Immaculée Conception, au bout d’un escalier monumental ! Elle est d’un style beau baroque portugais du XVème siècle avec une façade blanche.


J’ai aussi pu voir de l’extérieur le Secrétariat, ancien palais mahométan, par la suite occupé par le vice-roi portugais. C’est le centre administratif du gouvernement de Goa aujourd’hui et ne se visite pas. En face, se trouve la statue de l’abbé Faria, prêtre et hypnotiseur goanais fin XVIIIème.


Enfin, j’ai fait un tour au marché municipal, haut en couleurs et en odeurs…


Par la suite, j’ai pris un autre bus en direction de Old Goa qui se trouve dans les terres à 8 kms de Panjim, le long de la rivière. C’est là que les portugais se sont d’abord installés, puis se sont dirigés vers Panjim à cause de la peste. Il y eut jusqu’à 200 000 habitants au début du XVII siècle. Aujourd’hui c’est une cité d’églises et de monastères dans un décor romantique envahi par une végétation exubérante. On y visite des églises portugaises de style baroque ou Renaissance, peu entretenues depuis, on peut l’avouer !
Les plus remarquables sont notamment, l’église St François d’Assise, aujourd’hui désaffectée. Fondée en 1521 elle fut reconstruite en 1661. Elle est la plus ancienne de celles qui subsistent à Velha Goa et représente l’une des plus belles réussites de l’art baroque indo-lusitanien. Elle présente des fresques polychromes avec beaucoup de motifs floraux ainsi que des anges au niveau des arches. Au sol, gisent 300 pierres tombales.

À côté se trouve la Cathédrale Ste Catherine (1631) : ce serait la plus grande église de l’Inde. Avec sa façade de style Renaissance, elle ne manque pas d’élégance malgré son absence de symétrie, son clocher nord étant tombé en 1776. C’est encore une cathédrale de nos jours.

Dans la rue en face, se trouve la basilique de Bom Jesus : c’est une église baroque en granit et en grès qui abrite dans une chapelle annexe le tombeau de marbre de Saint François Xavier, mort dans l’île de Sancian en face de Canton. Le sarcophage est en bronze et en argent ciselés et renferme un cercueil de verre où est déposé le corps momifié du saint. Tous les 10 ans, la dépouille traverse la route pour être exposée dans la cathédrale pendant 45 jours. L’évènement réuni 400 000 personnes, toutes religions confondues car il s’agit du saint patron des Goanais ! L’église est attenante au couvent de la Compagnie de Jésus qui fut pendant deux siècles un centre missionnaire.


Pour le déjeuner, je suis retournée à Panjim où je me suis régalée d’un pomfret recheiados, c'est-à-dire un poisson accompagné d’une sauce rouge pimentée, avec du riz évidemment. Bien que fortement épicé, c’était très bon, mais j’ai trouvé qu’il y avait peu à manger sur ce poisson.

J’ai aussi pris en boisson du Cajou Feni, un alcool local de noix de cajou mélangé à de la Limca, une limonade aromatisée au litchi. Pas mauvais mais assez fort lorsqu’il est bu pur !

Je me suis ensuite dirigée vers la plage de Calangute, au Nord de Panjim, afin de la longer sur plusieurs kilomètres et apprécier le coucher de soleil.

J’ai été amusée de remarquer que les châteaux de sables des enfants ne ressemblent pas à ceux que l’on peut trouver sur nos plages…

 Au retour, j’ai mangé des crabes massala à Vasco, je n’ai pas de photo puisque lorsque j’y ai pensé, j’avais de la sauce plein les mains… Toujours aussi épicé, mais délicieux ! Nous avions demandé des chapatis pour le pain et une « Green Salad » en accompagnement et l’on nous a servi tomates, chou, concombres et oignons mais pas une seule feuille de salade verte…

La journée fût bien remplie et suis rentrée avec la navette de minuit !

Le lendemain en fin de matinée, je suis retournée sur la plage, afin de prendre un peu le soleil et faire les boutiques où il y a beaucoup de vêtements en tissus légers. J’ai aussi pu goûter, auprès d’un marchand ambulant, du jus de canne à sucre. Il est « pressé » devant nous et servi frais. Pas mauvais et pas si sucré que l’on pourrait le croire, avec un petit arrière goût d’herbe fraîchement coupée, je trouve.


Ma troisième et dernière journée du dimanche fût consacrée à une excursion vers les chutes de Dudhsagar. Un bus nous attendait sur le quai à 8h. Nous avons traversé de multiples paysages différents allant de rizières bien vertes à des villages de quelques maisons ou encore la campagne, croisant une vache ici ou là sur la route. Puis, après 1h40 de voyage, nous nous sommes arrêtés afin de changer de véhicule et sommes monter dans une Jeep. Puis avons pénétré dans la réserve naturelle où se trouvent les chutes. Avant d’entrer dans le parc, il nous a fallu déposer nos bouteilles en plastique car les gardes forestiers font une campagne pour garder le site propre. Nous avons alors commencé notre petite ascension vers la cascade en prenant un chemin de terre caillouteux traversant parfois quelques cours d’eau au milieu de la forêt ! Le voyage fût peu confortable d’autant que j’étais assise sur un siège installé dans le coffre mais cela importe peu puisqu’on découvre le paysage qui défile et puis c’est amusant (personne ayant mal au dos s’abstenir…). Après avoir parcouru une dizaine de kilomètres en 40 minutes, nous stoppâmes sur une aire de parking où des singes nous attendaient...

Après leur avoir donné noix de cajou et bananes et pris moult photos, nous nous dirigeâmes vers un petit sentier en direction des chutes. Le cadre était vert et très agréable malgré la chaleur qui commençait à se faire sentir.

Nous découvrîmes alors la cascade devant nous et un petit bassin, où nous nous sommes baignés.
PHOTO
La descente fût plus pénible que la montée, de par la chaleur notamment. Nous regagnâmes le bus puis nous dirigeâmes vers la ferme aux épices de Sahakari. Elle est située au milieu d’une végétation luxuriante et occupe une superficie totale de 52 hectares dont 24 pour la culture d’épices, de fruits tropicaux et de plantes médicinales. Parmi les épices cultivées,

on peut citer le curcuma, la noix de muscade, les clous de girofle, le poivre, la cardamome, le fenouil, le chili, la cannelle, le gingembre, la vanille… et concernant les fruits : papayes, ananas,

bananes, noix de coco, Jack fruit

et noix de cajou.

Une distillerie de cette dernière est d’ailleurs présente sur le site.
La ferme est irriguée grâce aux deux ruisseaux qui la parcourent.

Nous avons été accueillis avec un collier de fleurs, une pluie de pétales et une danse folklorique. Un point rouge nous a aussi été apposé sur le front. Tout cela, suivant une habitude de courtoisie.

En apéritif, on nous a servi du lait de coco dans une noix, accompagné de cajou et de biscuits apéros goanais. N’aimant pas la noix de coco, j’ai tout de même goûté et bien que ça n’ait pas tout à fait le même goût, je n’ai pas aimé.

Un petit verre de feni pur nous a été proposé, certains l’ont mélangé au lait de coco…
Un déjeuner-buffet dans un style traditionnel villageois avait été dressé et c’est sur des plateaux garnis d’une feuille de palme que nous avons pu nous régaler. Principalement avec du riz, mais aussi de la viande bien épicée, du poisson « pané », du fruit de Jacques que j’ai moyennement apprécié.

Durant le repas, notre guide nous a servi un verre de vin local : j’en ai bu une gorgée mais il faut dire que c’est spécial !
En dessert, divers fruits tropicaux nous ont été offerts, ainsi qu’un morceau de pâte de noix de cajou, comparable à de la pâte d’amande.
Puis Francis, notre accompagnateur nous emmenés à travers les différentes allées hautes en couleurs et en odeurs. Moi qui aime cuisiner, j’ai trouver la visite vraiment très intéressante. Enfin, nous avons bu un thé à la citronnelle en guise de cadeau de départ.
Avant de rentrer à bord, je me suis arrêtée pour faire un tour au marché de Vasco et ai fait une dernière expérience en goûtant un milk-shake au « shikut » (c'est la phonétique de ce qu'on a pu me dire au marché, impossible de trouver ce que c'est sur le net...), un fruit exotique qui ressemble à une pomme de terre de l’extérieur.

Les températures commençaient à être élevées et à la fin de la journée, on se sent moite et poisseux. D’autant qu’il y a pas mal de poussière qui vole. La douche était bien venue malgré son efficacité de courte durée.
Ce pays est vraiment très vert et offre des paysages surprenants et variés. Il est malheureusement plutôt sale et sa pauvreté ressort. Les différentes scènes du quotidien nous semblent parfois très pittoresques et laissent de bons souvenirs. Comme la première fois à Bombay, il y a quatre mois, j’affectionne particulièrement ces lieux et découvre de nouvelles facettes chaque fois avec plaisir.

Ecrit par Behess, le Samedi 25 Février 2006, 16:15 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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Commentaires

merci beaucoup

tazwoman2

06-03-06 à 16:10

coucou a toi

alor je te remerci car mon homme est sur bcr marne , c vrai ke c pas facile , et grasse a toi , je peu voir de jolie photo comme ca je peu participer a la campagne , en restent a la maison , tu nous fait rever , et on peu imager les escales ke vous faites merci beaucoup car je vois bien mieux maintement les pays ou mon homme fait escales , ainsi ou sa ce trouve

taz et kalli


bravo

aspirantX

06-03-06 à 21:32

merci pour ce petit journal de voyage autour de l'océan indien, qui me donne des nouvelles par votre  intermediaire d'une EV1 (ocf si je ne m'abuse) à qui vous transmettrez mes salutations si l'occasion se présente...serait il possible d'avoir, par mail l'adresse du BCR et notamment le code postal ?

D'avance merci !


Re: bravo

Behess

07-03-06 à 13:26

Bonjour,
L'adresse postale du bord est BCR MARNE - 00390 ARMEES et celle internet: marnefamille@wanadoo.fr en précisant le nom de votre correspondant en objet.
Merci pour votre soutien


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