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Bénédicte voguant sur l'océan indien

Bénédicte - 1 an campagne sur BCR Marne

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Mascate – SULTANAT D'OMAN

--> du 05 au 12 Février 2006

Patrie de Sindbad le marin, une Arabie de légende s’est perpétuée ici. Oman, c’est un désert truffé de forteresses que gardent des silhouettes en robe blanche arborant vieux fusils et poignards courbes. Un désert aux oasis ombragées de palmiers ou encore le pétrole mais en quantité assez modestes pour que la croissance économique ne permette guère d’extravagance comparé aux deux escales précédentes.

Le Sultanat d’Oman se trouve à l’extrémité sud-est de la péninsule arabique. Il doit son nom au chef Oman Ben Kathan qui émigra dans cette région au II siècle après J.C. après la destruction du gigantesque barrage de Maareb au Yémen. Il s’étend sur 212 457 km² de terres et sur 1700 km de littoral. Enclavé dans les Émirats, il verrouille le détroit d’Ormuz, et constitue par là, une position clé unique à l’entrée du golfe persique.

L’agglomération de Mascate est en fait composée de trois villes distinctes séparées par des montagnes. Mascate est le secteur du vieux port.
Au nord-ouest, Matrah, principal quartier marchand, possède le port le plus important d’Oman, où nous étions d’ailleurs accosté !

Élevé par le portugais dans les années 1580, le fort de Matrah couronne une colline dominant la baie et surplombe la corniche. Il est actuellement en rénovation.

Le souk, dont l’entrée principale se trouve sur le front de mer, proposait multitudes de soieries indiennes, d’objets anciens ou de poteries. Sous des sortes d’arcades, il faisait très typique et était très coloré.
Et Ruwi a attendu la fin de ce siècle pour former un centre commerçant et administratif moderne.




La ville doit son nom aux falaises qui l’entourent ; « masquat » signifiant lieu escarpé. C’est grâce à ces mêmes rochers âpres et noirâtres que la principale ville du sultanat peut se targuer d’être la plus petite capitale du monde, selon les Omanais.

Je suis partie une journée en excursion à Nizwa qui se trouve à environ 170 km de Mascate. Arrivés juste avant midi, nous n’avons pu voir le marché en plein air avec ses fruits, légumes et bestiaux. Seule l’odeur de ces dernières subsistait ! Par ailleurs, les différentes échoppes du souk étaient elles aussi, fermées…
Nous avons tout de même pu accéder au fort datant du XVIIème siècle. Il servit durant 300 ans, de palais, de siège du gouvernement et de prison. Des échauguettes permettent de jeter de l’huile bouillante sur les assaillants qui seraient parvenus à s’introduire dans le fort.
Sa puissante tour ronde date de Sultan ibn Saïf (1650). La plus grande du pays, elle fut conçue en fonction de l’emploi du canon –nouveau pour l’époque-, ses embrasures autorisant un tir tous azimuts. Ses fondations plongent jusqu’à 30 m dans le roc pour absorber les vibrations causées aux murailles par les boulets.
L’ascension de la tour est aisée, à son sommet, à 40m au dessus du souk, les postes de tir sont prévus pour 120 soldats. De là, on découvre la mosquée au dôme bleu qui jouxte le fort, le labyrinthe de maisons en terrasse et la ceinture de palmiers qui entoure Nizwa. 

Après la prière (13h15), nous avons pu déjeuner dans un restaurant typique omanais. Nous avons mangé dans une salle, assis par terre sur un tapis persan. Au lieu de tables, le restaurant possède plusieurs petits alcôves pour accueillir les clients. Pour ma part, j’ai pris du requin séché assaisonné avec du citron, gingembre et oignon, le tout accompagné de riz. Le plat se servait froid, pas mauvais mais j’orienterai mon choix sur autre chose si il y a une prochaine fois ! La boisson est tout simplement du jus de citron avec des feuilles de menthe.


Nous avons ensuite repris la route pour nous rendre vers l’oasis de Bahla, dont son énorme forteresse corsetée de murailles (12km) sont inscrite aux patrimoine culturel mondial par l’UNESCO.

Nous nous sommes arrêtés au château de Jabrin, isolé au milieu d’un désert caillouteux. Il fût élevé par un imam au bref règne, Bilaroub bin Sultan al Yarouba, à la fin du XVIIème siècle. D’imposants remparts épais de 4 m le protègent.

Mais, en dépit des apparences, il n’était pas destiné à la guerre. Il servait de retraite aux imams, ainsi que d’école pour former des juristes, des médecins ou des astrologues.
A l’intérieur, les motifs gracieux des plafonds font écho aux dessins des tapis persans.

Les balcons de bois en entrelacs et les écrans de plâtre rehaussent l’élégance du cadre.

Lors d’une réfection approfondie, dans les années 80, Jabrin a été regarni de meubles et d’autres éléments de nature à illustrer la vie d’autrefois dans la région.

Avec ses vastes citernes, et ses caves profondes contenant assez de dattes pour un an, la place pouvait soutenir un siège.

Après, il faut le dire, de longs trajets en bus, nous retournâmes sur le bateau.


Les autres activités furent de bons moments passés autour de la piscine de l’Hyatt (qui m'aura valu une petite otite), ou au Safari, bar avec musique (et retransmission des matchs de rugby ou football…) du même hôtel…

(un petit merci à Pascal pour ce panoramique et deux autres photos)

Ecrit par Behess, le Mardi 14 Février 2006, 15:40 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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