DOHA- QATAR du 16 au 23 novembre 2005
Tout d’abord, une petite situation géographique du pays, historique et politique :
État pétrolier de la péninsule arabique, sur la côte Ouest du Golfe Arabo-Persique, le territoire du Qatar forme lui-même une péninsule de faible altitude (106 m), limitée au Sud-Ouest par une frontière plus ou moins contestée avec l’Arabie Saoudite et au Sud-Est par une frontière avec les Émirats Arabes Unis. Il s’allonge sur 160 km de long vers le Nord dans les eaux du Golfe. Dans sa plus grande largeur, il s’étend sur 80 km.
L’histoire de la ville de Doha commence au XVIII siècle sous le règne de la famille Al Thani, encore au pouvoir de nos jours ; l’émir Hamad Ben Khalifa Al Thani le détient actuellement. A la fin du XIX siècle, le Qatar n’était qu’une péninsule désolée où vivaient quelques tribus nomades venues d’Arabie Saoudite. Ces tribus sont wahhabites c’est à dire sunnites intégristes, ce qui se traduit par une observance très stricte des règles du Coran. En 1913, le protectorat britannique est étendu au Qatar. En 1971, il accède à l’indépendance.
Lorsque le pétrole brut fut découvert, Doha n’était qu’un petit port de pêche ; il est aujourd’hui le troisième producteur de pétrole du golfe Arabique. Si l’on compare la richesse provenant de l’exploitation du pétrole avec la petite taille de la population, cela en fait sans doute l’Etat le plus riche du monde.
Le Qatar est une monarchie absolue islamique. Il est régi par la Constitution du 2 avril 1970 qui a désigné la famille Al-Thani comme lignée régnante héréditaire. Le Cheikh Hamad Ibn Khalifa Al-Thani exerce le pouvoir aidé d’un Conseil des ministres et d’un Conseil consultatif de 30 membres. Il n’y a aucun parti. Le 27 juin 1995, le Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani a destitué avec l’aide de Washington son père le Cheikh Khalifa Ben Hamad Al Thani. Le vieil émir a refusé de reconnaître la prise de pouvoir de son fils et se trouve actuellement en exil aux Émirats Arabes Unis. Détenant le contrôle de nombreux avoirs financiers, il espérait encore pouvoir jouer un rôle important dans l’avenir de son pays. Ce coup d’état a quelque peu choqué les Qataries, qui croyaient en l’unité du clan Al Thani. Une nouvelle tentative de coup d’état en février 1996 montrait l’instabilité du régime en place. Les problèmes de succession au sein de la famille régnante sont aujourd’hui en cours de normalisation, l’ancien émir ayant définitivement renoncé au pouvoir en échange des fonds qu’il détenait lors de sa destitution. Cette nouvelle situation politique a favorisé un premier pas vers l’ouverture à un embryon de démocratie et un suffrage plus large. Une des premières concrétisations en a été la participation des femmes aux premières élections municipales de mars 1999. Il s’agissait de la première élection au suffrage universel au Qatar !
Doha, capitale de 300 000 habitants est un port de pêche et de commerce ouvert sur le golfe Persique. Elle est en liaison avec l’Arabie Saoudite par voie routière et par oléoduc, avec les puits pétroliers de Dukhan et la raffinerie d’Oum Said.
Nous accostons donc à AL MINA (le port) Doha le 16 novembre comme prévu. Les températures semblent plus clémentes, il faut dire que l’hiver approche…
Nous faisons un premier tour en soirée au Sheraton, mais après avoir « visité» ce somptueux palace, et fait un tour dans l’ascenseur en verre avec une vue imprenable sur le hall depuis le 11ème étage… Nous nous dirigeons vers un autre grand hôtel : le Ramada. Ce sont les seuls endroits où l’on peut trouver de l’alcool, ne serait-ce qu’une bière ! Tout ferme aux alentours de 2h du matin. Tant mieux puisque qu’une excursion 4x4 dans le désert m’attend demain !
En effet, je pars vers 9h dans un 4x4 Nissan en direction de grandes étendues de sables au Sud. Comparé à Dubaï où j’en avais déjà fait, c’est un peu moins rigolo mais les paysages changent carrément, car cette fois, nous longeons quasiment tout le temps la plage !
Pour midi, nous nous arrêtons dans un campement où l’on nous sert un mini buffet et un barbecue avec brochettes d’agneau, cuisses de poulet et les fameux mezzes.
Nous pouvons ensuite nous baigner ou encore pratiquer du surf sur les dunes. Je ne m’y essaierai pas, les bottes prêtées étant du 41!!
La nuit tombe vers 16h45 et l’activité en ville ne commence qu’à partir de cette heure. J’ai donc profité d’un après-midi pour me balader un peu en ville et aller au souk.
Le lendemain, j’ai été courir sur la longue Corniche bordée de palmiers, sorte de Promenade des Anglais qui s’étend dur 7km.
Lors de mes autres sorties, j’ai tué le temps entre la ville et le centre commercial gigantesque où cela fait du bien de retrouver quelques produits français puisque l’enseigne est Carrefour !
Au niveau culinaire, je n’aurai pas fait de grandes découvertes autres que la nourriture déjà servie à Bahreïn. Par ailleurs, les fast-foods américanisés sont bien présents et ont même la vedette. Le meilleur compromis restant les buffets proposés dans les hôtels, ainsi on y trouve des plats de diverses origines !
Ecrit par Behess, le Samedi 26 Novembre 2005, 17:12 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".