Bénédicte voguant sur l'océan indien

DIEGO SUAREZ - MADAGASCAR du 27 septembre au 1er octobre

Mardi 27 : Beaucoup de vent d’où beaucoup de poussière dans les yeux

Nous arrivons à Diego Suarez (ou An Tsiranana) à Madagascar. Il y a une odeur très désagréable lorsque nous arrivons à quai, normal il y a une usine de poisson juste à côté !

 Ce soir, un cocktail est prévu et j’y assisterai. Celui-ci se termine vers 22h, et je récupère ensuite ma chambre à l’hôtel Allamanda, puis rejoint quelques joueurs de rugby du bord qui finissent de manger. Nous terminons la soirée comme beaucoup à la boîte du Nouvel Hôtel. La musique est très variée et c’est plaisant.

Mercredi 28 : Toujours du vent, toujours autant de poussière… c’est la saison sèche !

Je ne fais pas la grasse matinée escomptée et me réveille à 8h. Je décide donc d’aller au bord de la piscine et d’y prendre mon petit déjeuner. Je suis tranquille d’autant que peu de monde est réveillé.

Après quelques longueurs, je retourne à bord pour chercher mon appareil photos (eh oui quand on n’a pas de tête, on a des jambes…) et retrouve quelques gars logés dans un autre hôtel, pour aller dans le centre ville (enfin plutôt la rue principale : rue Colbert). Nous rejoignons ensuite Nino au resto de l’hôtel, j’y commande un ravitoto (alors attention, en malgache, cela ne se prononce pas comme cela s’écrit, mais j’ai déjà oublié la phonétique !). Il s’agit d’un ragoût de viande de porc mijotée avec des feuilles de manioc pilées. C’est assez surprenant mais j’ai plutôt apprécié. Certains se baignent et d’autres partent de nouveau en ville. Nous faisons un tour au marché, les étales sont toutes pèle-mèles sur les allées. Certains vendent des haricots secs, d’autres des vêtements, des casseroles ou encore de la viande à même la table en bois. Nous ne restons pas trop longtemps, nous cherchions de l’artisanat mais il semble que ce n’est pas ici qu’il faille chercher !

Je finirai l’après-midi par une baignade.

Pour la soirée, j’ai un repas de compagnie de prévu alors que le carré a aussi organisé une soirée. Je les y rejoindrai par la suite. Nous mangeons au Colbert et je prends un carpaccio de zébu (délicieux et surtout bien meilleur que celui que j’avais pu goûter à Dakar) puis les fameuses langoustes grillées (avec un plat tournant aux alentours de 7€ - 7€50, il ne faut pas se priver…). Je finis par des bananes flambées. Nous nous dirigeons ensuite vers le Tropical où je rejoins les membres du carré OM.

Jeudi 29 :  Couvert avec qq averses

Je dors à peine plus longtemps que le veille. Je décide de trainailler un peu dans la chambre et regarde les infos devant un thé. Je pars ensuite faire les boutiques toute seule. Je trouve des nappes brodées et de la vanille dans la rue et les marchande un peu. Je rejoins ensuite les gars à l’hôtel de la Poste. En tous cas, même si je paye plus cher qu’eux, j’ai tout le temps de l’eau et de l’électricité contrairement à eux ! En effet, depuis plusieurs mois, il y a des coupures intempestives de jus car il y a eu privatisation puis des grèves. D’ailleurs, les rues de la ville ne sont plus éclairées la nuit et les coupures interviennent successivement par quartiers.

Nous partons alors en 4x4 à Ramena, village de pêcheurs avec une superbe plage.

Nous nous arrêtons au « 5 trop près » pour nous restaurer et passer l’après-midi. L’arrivage des langoustes n’ayant pas été honoré, nous nous rabattons sur le poisson grillé (un peu sec à mon goût) avec une salade de crabe en entrée. Nous nous baignons et voyons même des lémuriens qui descendent manger les morceaux de bananes que le patron a posé sur le barbecue à leur intention. Ils sont rigolos à voir ! Voyez vous même:

 Nous rentrons une fois la nuit tombée.

Vendredi 30 : Pluies

Dernier jour d’escale, le service est une journée du samedi inversé, cela veut dire que nous pouvons faire la grasse mat’ car nous ne sommes attendus qu’à compter de 13h à bord. Comme j’avais rendu ma chambre, j’ai dormi à bord, je me lève vers 8h car j’ai rendez-vous pour faire des derniers achats à 9h. De toutes manières, j’aurais été réveillée puisque du fait de la fête de la mer, tous les bateaux du port ont fait sonner leur sirène 2 minutes durant à 9h !! Nous mangeons de bonne heure pour être à l’heure à bord, je profite pour prendre à nouveau des langoustes mais cette fois cuisinées façon créoles. Elles étaient donc servies avec une petite sauce avec tomates et gingembre : juste épicée comme il fallait !

L’après-midi, nous reprenons le boulot jusqu’à 17h30. La dernière soirée consiste à finir d’écrire les cartes postales et à se faire un petit resto. Nous allons au Mexico coco, où j’hésite à prendre des langoustes mais finalement je choisi les brochettes de zébu : je ne regrette pas !

Nous rentrons vers 23h car la fatigue se fait ressentir. Demain, c’est le départ.

 
Samedi 1^er octobre :

Nous appareillons à 8h et disons au revoir aux terres de Madagascar…

Ecrit par Behess, le Dimanche 2 Octobre 2005, 11:42 dans la rubrique "Généralités sur chaque escale".

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